Chaise

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Edward Welby Pugin
Chaise
entre 1861 et 1866
noyer sculpté, assise en hêtre avec ajouts en chêne et roulettes en laiton
H. 86,0 ; L. 51,0 ; P. 81,0 cm.
Achat, 1992
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Edward Welby Pugin
Chaise
entre 1861 et 1866
noyer sculpté, assise en hêtre avec ajouts en chêne et roulettes en laiton
H. 86,0 ; L. 51,0 ; P. 81,0 cm.
Achat, 1992
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Edward Welby Pugin
Chaise
entre 1861 et 1866
noyer sculpté, assise en hêtre avec ajouts en chêne et roulettes en laiton
H. 86,0 ; L. 51,0 ; P. 81,0 cm.
Achat, 1992
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Edward Welby Pugin
Chaise
entre 1861 et 1866
noyer sculpté, assise en hêtre avec ajouts en chêne et roulettes en laiton
H. 86,0 ; L. 51,0 ; P. 81,0 cm.
Achat, 1992
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Edward Welby Pugin
Chaise
entre 1861 et 1866
noyer sculpté, assise en hêtre avec ajouts en chêne et roulettes en laiton
H. 86,0 ; L. 51,0 ; P. 81,0 cm.
Achat, 1992
© droits réservés
Edward Welby Pugin (1834 - 1875)
Oeuvre non exposée en salle actuellement

Heureusement sauvé de la démolition en 1963, Scarisbrick Hall, dans le Lancashire, est un superbe témoignage de ces châteaux romantiques anglais intégrant de nombreux éléments d'art ancien, dûs à deux des plus fervents défenseurs du Gothic Revival : Augustus Welby Pugin (1812-1852) et son fils Edward Welby Pugin.
Les travaux sont menés d'abord par Augustus de 1836 à 1845. Ils sont poursuivis par Edward à partir de 1861, lorsque Lady Ann Scarisbrick hérite du domaine à la mort de son frère Charles. C'est donc davantage à Edward Pugin que Scarisbrick Hall doit la richesse de son décor d'un style gothique opulent. Nous n'avons plus qu'une connaissance partielle de l'ameublement, dispersé en plusieurs ventes depuis 1923. Ce siège, aisément identifiable par les monogrammes qu'il porte, en est un des rares exemples. Le musée d'Orsay possède deux exemplaires.
Dessiné par Edward Pugin, le meuble doit malgré tout beaucoup aux travaux de son père. L'idée d'adapter ce type de siège ancien en forme d'X à branches courbes revient en effet à Augustus Pugin. C'est dans l'ouvrage de Willemin, Monuments français inédits pour servir à l'Histoire des Arts depuis le VIe siècle... (1806-1839), qu'il en a trouvé le modèle, tiré de manuscrits médiévaux. Par ailleurs, les amples proportions, la courbe de la traverse d'assise et l'entretoise assez légère donnent un aspect majestueux qui rappelle le trône du prince Albert à la chambre des Lords, dessiné lui aussi par Augustus Pugin.
La garniture originale était peut-être en cuir. Mais des fragments d'une garniture en damas fleuronné – là encore d'après un modèle d'étoffe de Pugin père – subsistaient par endroits. C'est donc d'après une copie de ce damas qu'a été réalisée la garniture moderne.