Vase à trois anses

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Edmond Lachenal
Vase à trois anses
vers 1900
faïence
H. 24,5 ; DM. 25,7 cm.
Donation Mme Antonin Rispal, 2005
Domaine privé © Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Edmond Lachenal
Vase à trois anses
vers 1900
faïence
H. 24,5 ; DM. 25,7 cm.
Donation Mme Antonin Rispal, 2005
Domaine privé © Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Edmond Lachenal
Vase à trois anses
vers 1900
faïence
H. 24,5 ; DM. 25,7 cm.
Donation Mme Antonin Rispal, 2005
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Edmond Lachenal
Vase à trois anses
vers 1900
faïence
H. 24,5 ; DM. 25,7 cm.
Donation Mme Antonin Rispal, 2005
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Edmond Lachenal
Vase à trois anses
vers 1900
faïence
H. 24,5 ; DM. 25,7 cm.
Donation Mme Antonin Rispal, 2005
Domaine privé © Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Edmond Lachenal (1855 - 1915)
Oeuvre non exposée en salle actuellement

Dessinateur, peintre et sculpteur, Edmond Lachenal fut surtout un remarquable céramiste. Il travaille dix ans chez Théodore Deck dont il devient rapidement chef d'atelier, avant de s'installer à son compte en banlieue parisienne à partir de 1880. Il produit d'abord des faïences dans le goût d'Iznik, puis, à partir de 1890, il se consacre aux grès, puis aux grès flammés, conservant toujours un goût pour les formes et les décors japonisants. Peu après 1900, Lachenal délaisse la céramique et se tourne vers l'art dramatique, confiant en 1904 son atelier à sa femme et à son fils Raoul. Il joue la comédie avec Sarah Bernhardt, avec laquelle la rumeur lui prêta une liaison. Remarié en 1913, il se consacre dés lors à la peinture de chevalet et au pastel.
Sans être émaillé tout à fait du fameux "bleu Deck", qui est une couleur turquoise du même ton, mais plus claire et encore plus vive, électrique disait-on, ce vase porte témoignage de la formation de Lachenal dans l'atelier du maître Théodore Deck.
Suivant un procédé que celui-ci avait mis au point, l'emploi d'une couverte transparente magnifie le modelé de la pièce en ombrant les creux d'une teinte plus foncée par accumulation. Le dessin du vase simule une monture de cuir enveloppant une pièce sans prises afin de faciliter son transport à la façon des amphores antiques. La fluidité de la ligne, les petites anses fixées au col et surtout la position particulière des poignées latérales embrassant la panse suggèrent une réalisation des années 1900.