Cafetière

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Emile Reiber
Cafetière
vers 1867
cuivre doré, émail cloisonné et ivoire
H. 19,7 ; L. 19,0 ; DM. 9,5 cm.
Don galerie H. Blairman & Sons, 1995
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Emile Reiber
Cafetière
vers 1867
cuivre doré, émail cloisonné et ivoire
H. 19,7 ; L. 19,0 ; DM. 9,5 cm.
Don galerie H. Blairman & Sons, 1995
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Emile Reiber
Cafetière
vers 1867
cuivre doré, émail cloisonné et ivoire
H. 19,7 ; L. 19,0 ; DM. 9,5 cm.
Don galerie H. Blairman & Sons, 1995
© RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Stéphane Maréchalle
Emile Reiber
Cafetière
vers 1867
cuivre doré, émail cloisonné et ivoire
H. 19,7 ; L. 19,0 ; DM. 9,5 cm.
Don galerie H. Blairman & Sons, 1995
© RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Stéphane Maréchalle
Emile Reiber
Cafetière
vers 1867
cuivre doré, émail cloisonné et ivoire
H. 19,7 ; L. 19,0 ; DM. 9,5 cm.
Don galerie H. Blairman & Sons, 1995
© RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Stéphane Maréchalle
Emile Reiber
Cafetière
vers 1867
cuivre doré, émail cloisonné et ivoire
H. 19,7 ; L. 19,0 ; DM. 9,5 cm.
Don galerie H. Blairman & Sons, 1995
© RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Stéphane Maréchalle
Emile Reiber
Cafetière
vers 1867
cuivre doré, émail cloisonné et ivoire
H. 19,7 ; L. 19,0 ; DM. 9,5 cm.
Don galerie H. Blairman & Sons, 1995
© RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Stéphane Maréchalle
Emile Reiber (1826 - 1893)
Oeuvre non exposée en salle actuellement

Lors de l'Exposition universelle de 1867, à côté des émaux champlevés ou peints dans la tradition du Moyen Age et de la Renaissance, les premiers émaux modernes, cloisonnés à la manière chinoise ou japonaise apparaissent dans l'orfèvrerie européenne.
En France, la maison Christofle est à la pointe de ces recherches, grâce à Emile Reiber, chef de l'atelier de dessin, et à Antoine Tard, technicien hors pair. Les modèles dessinés par Reiber introduisent, de façon originale, formes, motifs et techniques d'Orient dans la production parisienne.
Séduite par le raffinement des objets nouvellement importés du Japon, la célèbre firme d'argenterie devient ainsi orfèvre du bronze et de l'émail. Elle développe à partir de la fin du second Empire une collection d'objets artistiques dont le fin décor naturaliste est rendu par de subtils effets de polychromie, obtenus par des émaux ou des patines colorées.
Cette cafetière en est l'un des tout premiers exemples. D'inspiration plutôt chinoise par sa silhouette et son coloris, elle évoque déjà l'engouement naissant pour l'art du Japon, tout particulièrement dans le choix des motifs des canards et des souris.