Autoportraits. De Cézanne à Van Gogh
Collections du musée d’Orsay et des musées d’Auvergne-Rhône-Alpes
Le premier modèle de l’artiste est son reflet dans un miroir. Réussir à saisir sa propre image est un exercice qui parcourt l’histoire de l’art dès la Renaissance. Mais au-delà de montrer son savoir-faire, l’autoportrait est surtout un exercice d’introspection psychologique. La seconde moitié du XIXe siècle voit le système des beaux-arts être vivement contesté. À travers son autoportrait, l’artiste se positionne par rapport à la tradition, manifeste sa manière de peindre, formule sa quête de reconnaissance vis-à-vis de la critique, des institutions, du public.
Cette galerie de portraits pose la question de la succession et de la concomitance de styles ou d’écoles qui se sont opposées ou répondu mais dans une dynamique beaucoup plus complexe que l’énumération des grands mouvements comme le romantisme, l’impressionnisme, le nabisme ou encore le symbolisme. L’exposition permet au public de comprendre la diversité des courants qui ont renouvelé la tradition académique et ont créé, par les avant-gardes successives, le contexte d’émergence de l’art moderne dans les premières années du XXe siècle.
À côté de visages connus comme ceux de Paul Cézanne, Gustave Courbet, Vincent Van Gogh ou Camille Pissarro, devenus des icônes de l’histoire de l’art, bien d’autres artistes, comme Ernest Meissonier, Georges-Antoine Rochegrosse ou Clémentine-Hélène Dufau, sont à découvrir. Les 70 autoportraits réunis (40 prêtés par le musée d’Orsay et 30 issus de huit musées d’Auvergne-Rhône-Alpes) sont principalement des peintures mais des sculptures, dessins, photographies et estampes sont également présents.
L'exposition est maintenant terminée.
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