Nénuphar

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Louis Majorelle
Nénuphar
vers 1902
lampe : bronze doré et ciselé, pâte de verre
H. 60,5 ; L. 16,5 cm.
Achat, 1980
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Louis Majorelle
Nénuphar
vers 1902
lampe : bronze doré et ciselé, pâte de verre
H. 60,5 ; L. 16,5 cm.
Achat, 1980
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Louis Majorelle
Nénuphar
vers 1902
lampe : bronze doré et ciselé, pâte de verre
H. 60,5 ; L. 16,5 cm.
Achat, 1980
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Louis Majorelle
Nénuphar
vers 1902
lampe : bronze doré et ciselé, pâte de verre
H. 60,5 ; L. 16,5 cm.
Achat, 1980
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Louis Majorelle (1859 - 1926)
Niveau médian, Salle 64

Les orientations naturalistes prônées par Gallé trouvent un champ d'application particulièrement fructueux dans la fabrication d'appareils d'éclairage électrique, bien que Gallé ait dans ce domaine spécifique pris quelque retard. Il l'avoue lui même en 1902 dans sa correspondance avec son ami Roger Marx : "Je m'occupe à faire de l'éclairage. J'aurais dû commencer il y a 4 ou 5 ans" (lettre datée du 19 janvier 1902).
En revanche, deux autres grands noms de l'Ecole de Nancy, Louis Majorelle et la maison Daum, présentent dès l'Exposition universelle de 1900 quelques modèles d'éclairage réalisés en association. Dans cette collaboration, esquissée dès 1898, les verriers de la maison Daum assurent l'exécution des cache-ampoule. Mais l'auteur principal des lampes est bien Majorelle qui fournit l'essentiel des dessins et décide des dimensions et de la forme, comme ici le nénuphar. Celle-ci, de manière générale, s'harmonise avec les thèmes décoratifs choisis pour les poignées, entrées de serrures et agrafes en bronze des meubles que Majorelle fabrique et qui sont diffusés par ses différents magasins installés en France ou vendus à une clientèle internationale.