L'Age mur

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Camille Claudel
L'Age mur
vers 1902
groupe en bronze en trois parties
H. 114 ; L. 163 ; P. 72 cm autre dimension ; pds. 327 kg. (La partie gauche pèse 283 Kg et la partie droite 44 Kg.)
Achat, 1982
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Camille Claudel
L'Age mur
vers 1902
groupe en bronze en trois parties
H. 114 ; L. 163 ; P. 72 cm autre dimension ; pds. 327 kg. (La partie gauche pèse 283 Kg et la partie droite 44 Kg.)
Achat, 1982
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Thierry Ollivier
Camille Claudel
L'Age mur
vers 1902
groupe en bronze en trois parties
H. 114 ; L. 163 ; P. 72 cm autre dimension ; pds. 327 kg. (La partie gauche pèse 283 Kg et la partie droite 44 Kg.)
Achat, 1982
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Thierry Ollivier
Camille Claudel
L'Age mur
vers 1902
groupe en bronze en trois parties
H. 114 ; L. 163 ; P. 72 cm autre dimension ; pds. 327 kg. (La partie gauche pèse 283 Kg et la partie droite 44 Kg.)
Achat, 1982
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Gérard Blot
Camille Claudel
L'Age mur
vers 1902
groupe en bronze en trois parties
H. 114 ; L. 163 ; P. 72 cm autre dimension ; pds. 327 kg. (La partie gauche pèse 283 Kg et la partie droite 44 Kg.)
Achat, 1982
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Thierry Ollivier
Camille Claudel (1864 - 1943)
Oeuvre non exposée en salle actuellement

Après la rupture entre Camille Claudel et Rodin, ce dernier essaya de l'aider par personne interposée et obtint du directeur des Beaux-Arts une commande de l'Etat. L'âge mûr fut commandé en 1895, exposé en 1899, mais le bronze ne fut jamais commandé et le plâtre ne fut jamais livré par Camille Claudel. C'est le capitaine Tissier qui finalement commanda le premier bronze en 1902.
Le groupe évoque l'hésitation de Rodin entre son ancienne maîtresse, qui devait l'emporter, et Claudel qui, pour le retenir, se penche en avant. Au-delà de son histoire personnelle, la sculpteuse réalise une oeuvre symbolique qui entraîne une méditation sur les rapports humains. Elle-même s'y incarne sous les traits d'un personnage qu'elle nomme l'Implorante, marquant ainsi le tragique attaché à sa destinée.
L'homme à la fin de sa maturité est vertigineusement entraîné par l'âge tandis qu'il tend une main inutile vers la jeunesse. Les figures nues sont entourées de draperies volantes qui accentuent la rapidité de la marche. Les grandes obliques fuient. Paul Claudel en parlait ainsi : "Ma soeur Camille, Implorante, humiliée à genoux, cette superbe, cette orgueilleuse, et savez-vous ce qui s'arrache à elle, en ce moment même, sous vos yeux, c'est son âme".