Paravent à trois feuilles

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Gustave Serrurier-Bovy
Paravent à trois feuilles
vers 1899
acajou ciré, verre blanc, verres peints, imprimés et jaspés
H. 159,8 ; L. 180,0 ; EP. 3,0 cm.
Achat, 1998
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Gustave Serrurier-Bovy
Paravent à trois feuilles
vers 1899
acajou ciré, verre blanc, verres peints, imprimés et jaspés
H. 159,8 ; L. 180,0 ; EP. 3,0 cm.
Achat, 1998
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Gustave Serrurier-Bovy
Paravent à trois feuilles
vers 1899
acajou ciré, verre blanc, verres peints, imprimés et jaspés
H. 159,8 ; L. 180,0 ; EP. 3,0 cm.
Achat, 1998
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Gustave Serrurier-Bovy
Paravent à trois feuilles
vers 1899
acajou ciré, verre blanc, verres peints, imprimés et jaspés
H. 159,8 ; L. 180,0 ; EP. 3,0 cm.
Achat, 1998
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Gustave Serrurier-Bovy (1858 - 1910)
Oeuvre non exposée en salle actuellement

En 1899, l'architecte-décorateur liégeois Gustave Serrurier-Bovy, soucieux d'élargir la diffusion de ses créations, décide d'ouvrir un magasin au 54 rue de Tocqueville dans le XVe arrondissement de Paris. Il est soutenu financièrement par son collègue français René Dulong, futur auteur du fameux Pavillon bleu de l'Exposition Universelle de 1900.
Pour cette succursale, qui a pour nom "L'Art dans l'habitation", Serrurier adopte le même principe que pour ses magasins de Liège et Bruxelles. L'acheteur potentiel est placé dans des espaces aménagés comme les pièces d'une habitation privée.
La chambre à coucher, dont le paravent constitue l'un des éléments du mobilier, est aujourd'hui intégralement reconstituée au musée d'Orsay. Il existait probablement deux possibilités, au choix du client, pour remplir la partie inférieure du meuble : un tissu en accord avec celui de la garniture du lit et des murs ou bien un simple vitrage blanc.
Le critique Gustave Soulier avait attiré l'attention sur cet objet : "Il faut faire une place à part au beau paravent, véritable objet d'art (...) Les panneaux sont tendus d'étoffes à leur partie inférieure, tandis que le haut est constitué par des écrans de verre où s'enchâssent dans les plombs un vol de papillons et de libellules : M. Serrurier, outre le dessin charmant des insectes, a savamment mis en valeur des verres crêpés et irisés et des verres jaspés comme des agates, qui font ici merveille."