Soupière

/
Christopher Dresser
Soupière
vers 1888
métal argenté, ébène ?
H. 21,0 ; L. 31,0 ; DM. 23,3 cm.
Achat en vente publique, 1985
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Christopher Dresser
Soupière
vers 1888
métal argenté, ébène ?
H. 21,0 ; L. 31,0 ; DM. 23,3 cm.
Achat en vente publique, 1985
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Christopher Dresser
Soupière
vers 1888
métal argenté, ébène ?
H. 21,0 ; L. 31,0 ; DM. 23,3 cm.
Achat en vente publique, 1985
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / image RMN-GP
Christopher Dresser (1834 - 1904)

L'importance du britannique Christopher Dresser tient à sa place unique parmi les dessinateurs industriels de l'ère victorienne. Il est l'un des artistes qui a le mieux compris le formidable élan donné par l'industrie. Son enthousiasme pour le progrès technique et son engagement total dans la production de série font de lui un champion de l'art appliqué à l'industrie. Botaniste et ornemaniste de formation, Dresser sait tirer parti de l'éclectisme ambiant en y puisant, avec liberté et humour, formes et motifs d'une forte simplicité. Il sait aussi concevoir les formes selon les qualités de chaque matériau.
C'est sans doute dans l'art du métal que son oeuvre trouve son expression la plus synthétique. Exemples extrêmes d'une recherche de l'effet maximal à l'aide d'un minimum de moyens, les pièces d'orfèvrerie et de dinanderie qu'il invente sont réduites à des volumes strictement géométriques où l'ornement n'a plus sa place.
Parmi ces objets usuels, la soupière semi-sphérique a fait l'objet d'un dépôt de brevet d'invention en date du 28 juillet 1880. Le métal lisse et brillant rend presque agressive la vigoureuse simplification de la forme. Cette hardiesse liée à un souci du détail - notamment dans l'attache de poignées angulaires et des pieds obliques - n'est-elle pas aussi un superbe hommage rendu par Dresser à l'artisanat japonais ?

Niveau médian, Pavillon amont niveau 4