Correspondance des arts / Synesthésie
3 février - 9 mars 2012
Sous la direction de Jacqueline Lichtenstein, professeur d'esthétique et de philosophie de l'art, université Paris IV-Sorbonne.
Programme détaillé communiqué ultérieurement.
Correspondance des arts/Synesthésie
ven. 3 février 2012 - 12h30
Musée d'Orsay
Auditorium niveau -2
Jacqueline Lichtenstein, professeur d'esthétique et de philosophie de l'art, université Paris IV-Sorbonne. "Ce qui serait vraiment surprenant, écrit Baudelaire, c'est que le son ne pût pas suggérer la couleur, que les couleurs ne pussent pas donner l'idée d'une mélodie, et que le son et la couleur fussent impropres à traduire des idées" (Richard Wagner et Tannhaüser à Paris, critique de Baudelaire après la première représentation à l'Opéra de Paris le 13 mars 1861). Montrer comment l'idée de correspondances entre son et couleur, telle qu'elle est développée au XIXe siècle, introduit un nouveau mode de relation entre la peinture et la musique, très différent de ce que recouvrait l'idée classique de comparaison ou de parallèle, telle est l'ambition de cette première conférence.
La musicalité de la peinture
ven. 17 février 2012 - 12h30
Musée d'Orsay
Auditorium niveau -2
Bernard Vouilloux, professeur de littérature française du XXe siècle, université de Paris IV-Sorbonne La conférence examinera la notion d'"impressionnisme musical" qui fut mobilisée pour rendre compte de l'oeuvre de Debussy, puis évoquera quelques aspects des rapports entre peinture et musique tels que la réflexion poursuivie par Georges Duthuit (1891-1973) permet de les comprendre.
Impression, expression : Claude Debussy entre wagnérisme et modernité
ven. 9 mars 2012 - 12h30
Musée d'Orsay
Auditorium niveau -2
Marcella Lista, maître de conférences en histoire de l'art contemporain, responsable de la programmation art et architecture contemporains pour l'auditorium du musée du Louvre L'empreinte wagnérienne sur l'oeuvre de Claude Debussy se donne à lire dans son écriture musicale plus que dans l'ambition d'une théorie des correspondances. Du Prélude à l'après-midi d'un faune à Pelléas et Mélisande, ses oeuvres scéniques donnent cependant lieu à une reprise de l'idéal wagnérien, d'un nouvel agencement des arts s'éloignant du modèle codifié de l'opéra. Au sein des Ballets russes, et sur toutes les scènes d'Europe au début du XXe siècle, l'esthétique de Debussy est le catalyseur de formes scéniques inédites, où se joue une dialectique entre impression et expression.
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