Exposition au musée

Crime et châtiment

Du 16 mars au 27 juin 2010 -
Musée d'Orsay
Esplanade Valéry Giscard d'Estaing
75007 Paris
Plan & itinéraire
Théodore Géricault
Etude de pieds et de mains, 1818-1819
Montpellier, Musée Fabre
© Musée Fabre de Montpellier Agglomération ?R cliché Frédéric Jaulmes" / DR
L'exposition Crime et châtiment envisage une période d'environ deux siècles : de 1791, lorsque Le Peletier de Saint-Fargeau réclame la suppression de la peine de mort, jusqu'au 30 septembre 1981, date du vote de son abolition en France. Durant toutes ces années, la littérature a créé d'innombrables personnages de criminels. Le titre de l'exposition est lui-même emprunté à Dostoïevski. Dans la presse, notamment dans les quotidiens illustrés, le crime de sang décuple par la fiction du romanesque sa puissance fantasmatique.

Dans le même temps, le thème criminel investit les arts visuels. Chez les plus grands peintres, Goya, Géricault, Picasso ou Magritte, les représentations du crime ou de la peine capitale sont à l'origine d'œuvres saisissantes. Le cinéma également assimile sans tarder les charmes troubles d'une violence extrême, sa représentation la transformant même en plaisir, voire en volupté.

 

C'est encore à la fin du XIXe que naît et se développe une approche du tempérament délinquant qui se veut scientifique. On cherche à démontrer que les constantes du criminel s'inscriraient dans sa physiologie même. De telles théories ont une influence considérable sur la peinture, la sculpture ou la photographie. Enfin, à la violence du crime répond celle du châtiment : comment ne pas rappeler l'omniprésence des motifs du gibet, du garrot, de la guillotine ou de la chaise électrique ?

 

Au-delà du crime, il s'agit de poser encore et toujours le problème du Mal, et au-delà de la circonstance sociale, l'inquiétude métaphysique. A ces questions, l'art apporte un témoignage spectaculaire. Esthétique de la violence, violence de l'esthétique, cette exposition ne saurait que les réconcilier en rapprochant des images de toutes sortes, littérature et musique.

 

Théodore Géricault-Etude de pieds et de mains
Théodore Géricault
Etude de pieds et de mains, 1818-1819
Montpellier, Musée Fabre
© Musée Fabre de Montpellier Agglomération ?R cliché Frédéric Jaulmes" / DR

 

Le musée vous informe que certaines des œuvres présentées dans l'exposition sont susceptibles de heurter la sensibilité des visiteurs (et tout particulièrement du jeune public).

L'exposition est maintenant terminée.

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