Exposition au musée

Impressionnisme : Paris et la modernité

Du 04 août 2012 au 06 janvier 2013 -
São Paulo, Rio de Janeiro
Plan & itinéraire
Edouard Manet
Le fifre, en 1866
Musée d'Orsay
Legs du comte Isaac de Camondo, 1911
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
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Alors que le vieux Paris s'efface sous l'influence du baron Haussmann, les peintres Jongkind et Lépine, Manet et Degas, Monet et Renoir, Pissarro et Gauguin, se passionnent pour la ville et sa vie trépidante. De nouveaux motifs s'offrent aux artistes, boulevards, rues et ponts animés d'un mouvement incessant, jardins publics, halles et marchés vibrants sous le soleil, rétractés sous le ciel gris, mais aussi grands magasins et vitrines, éclairés au gaz ou à l’électricité, gares, cafés, théâtres et cirques, courses, sans compter les bals et soirées mondaines...

Avec ces lieux, les artistes peignent également toutes les couches de la société : austères familles bourgeoises chez Fantin-Latour, bourgeoisie plus élégante, qui fréquente les lieux à la mode, filles de la bonne société, jouant du piano chez Renoir, prostituées qui battent le pavé et sur lesquelles des artistes comme Degas, Toulouse-Lautrec ou Steinlen posent un regard dénué de tout jugement moralisateur, et voir empathique avec Toulouse-Lautrec.

 

Cependant, l'appel de la nature, le désir de fuir la cité, se manifestent aussi impérieusement... Ce sont les mêmes artistes qui se tournent vers les motifs plus « naturels », des environs de Paris (Monet, Bazile, Renoir, Sisley à Fontainebleau, Monet à Argenteuil, Pissarro à Pontoise...) La recherche de nouvelles aventures picturales conduisent à se réfugier dans le Midi (Van Gogh, Gauguin et Cézanne) ou en Bretagne (Gauguin, Bernard), tandis que les Nabis privilégient l'intimité d'univers intérieurs.

L'exposition est maintenant terminée.

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