Exposition au musée

Les Schneider, le Creusot. Une famille, une entreprise, une ville (1836-1960)

Du 28 février au 21 mai 1995 -
Musée d'Orsay
Esplanade Valéry Giscard d'Estaing
75007 Paris
Plan & itinéraire
© DR

A partir d'oeuvres inédites - peintures, dessins et photographies, sculptures et objets d'art, maquettes -, l'exposition a retracé l'épopée industrielle des usines du Creusot et le développement de la ville, sous la conduite d'une dynastie de maîtres de forges : les Schneider.
La "mythologie Schneider" est affirmée par la présence du sigle (le S et les deux canons croisés) sur tout objet, depuis l'ampoule électrique jusqu'aux boutons des uniformes des écoles, fondées par les maîtres de forges. On observe l'emprise grandissante des usines sur la ville et la vie des hommes, ce qui provoque, dès l'origine, des mouvements sociaux, culminant lors de la grande grève de 1899.
L'histoire, menée par quatre maîtres de forges (Eugène 1er, Henri, Eugène II et Charles), se confond avec celle du XIXe siècle et sa ferme croyance en un progrès illimité. L'aventure commence en 1836, lorsqu'Adolphe - frère aîné d'Eugène mort précocement en 1845 - et Eugène 1er se rendent acquéreurs des forges du Creusot, alors en faillite. Grands industriels, mais aussi mécènes, les Schneider fréquentent la société de leur temps. On croise dans leurs usines des rois et des princes, de même que des inventeurs, des grands ingénieurs et techniciens du XIXe siècle, tel François Bourdon, inventeur du fameux marteau-pilon, qui donna au Creusot la prééminence sur l'industrie métallurgique mondiale. On y rencontre aussi des artistes comme Chassériau ou François Bonhommé, peintre officiel des usines du Creusot, dont les toiles montrent les hommes confrontés aux fours rougeoyants. On y côtoie également les plus grands architectes de la période : Ernest Sanson, construisant pour une riche clientèle ; Paul Sédille, qui dresse le pavillon polychrome du Creusot, précédé du marteau-pilon de 100 tonnes, lors de l'Exposition universelle de 1878 ; Louis Bonnier qui élève, en 1900, un apocalyptique pavillon en forme de tourelle de canon...
exposition réalisée avec la participation du groupe Schneider

L'exposition est maintenant terminée.

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