Accrochage

L'Opéra de Monte-Carlo : Charles Garnier, architecte

L'Opéra de Monte-Carlo au temps d'Albert 1er de Monaco

Du 13 mars au 10 juin 1990 -
Musée d'Orsay
Esplanade Valéry Giscard d'Estaing
75007 Paris
Plan & itinéraire
Paul Baudry
Charles Garnier, en 1868
Musée d'Orsay
Legs de Mme Charles Garnier, 1925
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
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Paul Baudry-Charles Garnier
Paul Baudry
Charles Garnier, en 1868
Musée d'Orsay
Legs de Mme Charles Garnier, 1925
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
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Le succès du tourisme d'hiver sur la Riviera amena la Société des Bains de Mer, concessionnaire des jeux, à agrandir le casino, ouvert depuis 1864. Il fut décidé, en 1878, de construire une nouvelle salle de concert et de la confier à Charles Garnier, alors tout auréolé par la réussite de sa brillante salle parisienne, achevée en 1874.

Commencés en mai 1878, les travaux furent menés à bien en moins de neuf mois.
Conçue à l'origine comme une sorte de vaste Salon doré, la salle monégasque dut être largement modifiée lorsqu'on décida de la transformer en une vraie salle de théâtre, pour accueillir des spectacles lyriques et chorégraphiques, alors de plus en plus nombreux.
Le Prince Albert 1er monte sur le trône en 1889. La nomination de Raoul Gunsbourg en 1892 en qualité de directeur, inaugure l'une des plus brillantes époques de l'histoire culturelle de la Principauté. En accord avec le Prince, il définit un programme artistique d'une qualité remarquable, tant par le choix des oeuvres représentées que par celui des interprètes. Par ailleurs, le répertoire chorégraphique brille particulièrement par la venue, chaque année, des Ballets russes de Diaghilev dont la troupe prend, pendant l'entre-deux-guerres, le nom de Ballets russes de Monte-Carlo.

Cette exposition-dossier a présenté de nombreux témoignages et souvenirs des arts de la scène qui couvrent les années 1889-1921 : affiches, maquettes montées, costumes, projets de décors et des documents sur les spectacles des Ballets de Diaghilev.
Lorsque disparut le Prince Albert 1er, en 1922, Monte-Carlo était incontestablement, et ce depuis trois décennies, l'un des hauts lieux de l'Europe musicale.

L'exposition est maintenant terminée.

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