Photographies de guerre. De la guerre de Crimée à la Première Guerre mondiale
Envoyé par la reine Victoria pour effectuer un reportage photographique sur la guerre de Crimée, Roger Fenton arrive à Sébastopol au printemps 1855. Tant en raison d'impératifs techniques que pour des motifs idéologiques, les images qu'il rassemble dans son album Incidents of Camp Life évitent la violence des combats au profit de portraits des belligérants et de scènes de la vie au camp.
Quelques mois plus tard, Jean-Charles Langlois, peintre d'histoire, se rend sur les lieux en compagnie d'un jeune photographe, Léon Eugène Méhédin, afin de réaliser des clichés préparatoires à son Panorama de Sébastopol qui sera présenté au public entre 1860 et 1865 dans une rotonde construite au rond point des Champs Élysées par Gabriel Davioud.
Lors de la Guerre de Sécession, George N. Barnard, qui suit la marche des troupes du général Sherman sur Atlanta en 1864, concentre son objectif sur les destructions et les ravages provoqués par le conflit. Avec la Première Guerre mondiale, l'usage de la photographie va connaître un profond changement de nature. La photographie aérienne y fait notamment son apparition tandis que soldats et prisonniers utilisent leurs propres appareils pour enregistrer leurs souvenirs des événements.
Avec la participation de Thalassa / France3
L'exposition est maintenant terminée.
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