Exposition au musée

Paris au temps des impressionnistes, 1848-1914. Les chefs-d'œuvre du musée d'Orsay à l'Hôtel de Ville.

Du 12 avril au 30 juillet 2011 -
Paris, Hôtel de Ville
Plan & itinéraire
Jean-Louis Forain
Au café de la Nouvelle Athènes, 1892
Paris, musée d'Orsay, conservé au département des Arts Graphiques du musée du Louvre
Legs de Carle Dreyfus, 1953
© RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Jean-Gilles Berizzi / DR
Le nouveau Paris et la vie qu'il a engendrée sont au centre des préoccupations artistiques des années 1850-1914. La ville haussmannienne donne aux artistes de nouveaux motifs. Elle les conduit à une autre vision de la vie urbaine, traduite, pour les plus grands d'entre eux, au moyen d'expressions picturales inédites.
Jean-Louis Forain-Au café de la Nouvelle Athènes
Jean-Louis Forain
Au café de la Nouvelle Athènes, 1892
Paris, musée d'Orsay, conservé au département des Arts Graphiques du musée du Louvre
Legs de Carle Dreyfus, 1953
© RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Jean-Gilles Berizzi / DR

 

Le regard et l'interprétation de la ville changent : Paris est saisi comme une entité mouvante, et les artistes négligent l'étude des monuments ou de l'anecdote, à la recherche de ce « merveilleux moderne », de cette poésie urbaine dont Baudelaire s'était fait le héraut. Les transformations de Paris engendrent de grands bouleversements dans le mode de vie de ses habitants; cafés et cafés-concerts, brasseries, bals, cirques, opéras et théâtres, parcs et jardins publics, courses se multiplient, fournissant autant de thèmes aux artistes à la recherche de cette « beauté mystérieuse » et involontaire déposée par la vie des hommes...

 

Jongkind et Lépine, Manet et Degas, Monet et Renoir, Caillebotte et Pissarro vont tous se passionner pour la ville et la vie de Paris, soulignant sa modernité. Gauguin et Van Gogh, Signac, Luce, puis Bonnard et Vuillard l'explorent aussi, parfois jusque dans sa vie souterraine avec la création des premières lignes de métro à partir de 1900. À la même époque d'autres s'intéressent à la société mondaine qui se retrouve sous les dorures des hôtels particuliers. Les scènes de bal et les portraits de Béraud, De Nittis, Boldini ou Blanche apportent ainsi un contrepoint aux représentations du Paris populaire vers lequel se tournait plus volontiers l'avant-garde de l'époque.

L'exposition est maintenant terminée.

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