Portrait d'Ingres à la fenêtre

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Camille Dolard
Portrait d'Ingres à la fenêtre
entre 1856 et 1858
négatif verre au collodion
H. 24,0 ; L. 18,0 cm.
Achat, 2007
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Alexis Brandt
Camille Dolard
Portrait d'Ingres à la fenêtre
entre 1856 et 1858
négatif verre au collodion
H. 24,0 ; L. 18,0 cm.
Achat, 2007
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Alexis Brandt
Camille Dolard
Portrait d'Ingres à la fenêtre
entre 1856 et 1858
négatif verre au collodion
H. 24,0 ; L. 18,0 cm.
Achat, 2007
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Camille Dolard
Portrait d'Ingres à la fenêtre
entre 1856 et 1858
négatif verre au collodion
H. 24,0 ; L. 18,0 cm.
Achat, 2007
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Camille Dolard
Portrait d'Ingres à la fenêtre
entre 1856 et 1858
négatif verre au collodion
H. 24,0 ; L. 18,0 cm.
Achat, 2007
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Camille Dolard (1810 - 1884)
Oeuvre non exposée en salle actuellement

Camille Dolard est un de ces nombreux peintres qui ont pratiqué la photographie, alors que l'invention du médium était encore toute récente et pleine d'attrait. Entré en 1826 à l'école des Beaux-Arts de Lyon, il demeure ensuite dans cette ville et s'établit comme peintre de genre. C'est là-bas qu'il se serait lié d'amitié avec Félix Tournachon, plus tard connu sous le nom de Nadar. Les deux hommes auraient travaillé ensemble entre 1850 et 1860, période au cours de laquelle Dolard s'installe à Paris.
Lorsque l'on regarde ses portraits d'homme, à la fois sobres et fermes, leur facture semble inspirée par celle de Nadar, même si les modèles de Dolard ne sont pas toujours des figures célèbres. Ce portrait d'Ingres dut être pris vers 1856-1858 et appartient donc à la période parisienne de Dolard. Le peintre y porte en effet l'insigne de grand officier de la Légion d'honneur qu'il venait de recevoir après son importante contribution à l'Exposition universelle de 1855, apogée de sa gloire. La mise en page de biais du portrait, le recours à une fenêtre dont les montants arriment solidement la composition dénotent un parti inhabituel et aboutit à un résultat magistral. Le visage, qui seul émerge de l'ombre, confère davantage de puissance encore à l'ensemble.