Danseuse tambourin à droite

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Agathon Léonard
Danseuse tambourin à droite
entre 1900 et 1923
statuette en biscuit de Sèvres
H. 33,0 ; L. 42,0 ; P. 12,0 cm.
Don Mme Ingelore Böstge, 2004
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Agathon Léonard
Danseuse tambourin à droite
entre 1900 et 1923
statuette en biscuit de Sèvres
H. 33,0 ; L. 42,0 ; P. 12,0 cm.
Don Mme Ingelore Böstge, 2004
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Agathon Léonard
Danseuse tambourin à droite
entre 1900 et 1923
statuette en biscuit de Sèvres
H. 33,0 ; L. 42,0 ; P. 12,0 cm.
Don Mme Ingelore Böstge, 2004
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Agathon Léonard
Danseuse tambourin à droite
entre 1900 et 1923
statuette en biscuit de Sèvres
H. 33,0 ; L. 42,0 ; P. 12,0 cm.
Don Mme Ingelore Böstge, 2004
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Agathon Léonard
Danseuse tambourin à droite
entre 1900 et 1923
statuette en biscuit de Sèvres
H. 33,0 ; L. 42,0 ; P. 12,0 cm.
Don Mme Ingelore Böstge, 2004
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Agathon Léonard
Danseuse tambourin à droite
entre 1900 et 1923
statuette en biscuit de Sèvres
H. 33,0 ; L. 42,0 ; P. 12,0 cm.
Don Mme Ingelore Böstge, 2004
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Agathon Léonard (1841 - 1923)
Oeuvre non exposée en salle actuellement

A l'Exposition universelle de 1900, la manufacture de Sèvres fait sensation en présentant un surtout de table en biscuit composé de quinze statuettes de jeunes femmes dansant et jouant de leurs voiles. La prouesse technique de ces drapés plissés, fins, voire translucides, est rendue possible grâce à la mise au point d'une nouvelle pâte de porcelaine dure, d'une exceptionnelle résistance. La nouveauté du sujet, la qualité des statuettes, leur disposition harmonieuse et dynamique frappent le public. Le modèle de cette Danseuse est tiré de ce surtout de table.
Depuis la nomination d'Alexandre Sandier en 1896 au poste de directeur artistique, la Manufacture cherche à renouveler ses productions. Sandier ayant repéré au Salon de la Société nationale des Beaux-arts de 1897 "Dix maquettes représentant le jeu des écharpes", des reliefs en terre cuite qui préfigurent la décoration d'un "foyer de danse", il prend contact avec l'artiste : Agathon Léonard. On demande à ce dernier de modifier ses figures pour les adapter à un surtout de table. Il s'agit là d'une véritable rupture avec la tradition des surtouts héritée du XVIIIe siècle. Ce choix introduit une esthétique nouvelle, toute en fluidité et en arabesques. Aujourd'hui, ce surtout du Jeu de l'écharpe est considéré comme emblématique de l'Art Nouveau.
Sèvres édite ensuite chaque figure en deux tailles, celle-ci est de la "deuxième grandeur". Les archives de la Manufacture nous apprennent que 125 exemplaires des deux grandeurs sont vendus entre 1901 et 1923. Le succès prolongé de ces motifs témoigne dès lors de la pérennité du goût pour l'Art Nouveau, alors même que le mouvement montre des signes d'essoufflement en France dès 1905.