Pont de Maincy

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Paul Cézanne
Pont de Maincy
vers 1879
huile sur toile
H. 58,4 ; L. 72,4 cm.
Achat, 1955
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Paul Cézanne
Pont de Maincy
vers 1879
huile sur toile
H. 58,4 ; L. 72,4 cm.
Achat, 1955
© RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Sylvie Chan-Liat
Paul Cézanne
Pont de Maincy
vers 1879
huile sur toile
H. 58,4 ; L. 72,4 cm.
Achat, 1955
© Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Sophie Crépy
Paul Cézanne
Pont de Maincy
vers 1879
huile sur toile
H. 58,4 ; L. 72,4 cm.
Achat, 1955
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Paul Cézanne
Pont de Maincy
vers 1879
huile sur toile
H. 58,4 ; L. 72,4 cm.
Achat, 1955
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Paul Cézanne
Pont de Maincy
vers 1879
huile sur toile
H. 58,4 ; L. 72,4 cm.
Achat, 1955
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Paul Cézanne
Pont de Maincy
vers 1879
huile sur toile
H. 58,4 ; L. 72,4 cm.
Achat, 1955
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Paul Cézanne
Pont de Maincy
vers 1879
huile sur toile
H. 58,4 ; L. 72,4 cm.
Achat, 1955
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Paul Cézanne (1839 - 1906)
Oeuvre non exposée en salle actuellement

Le pont de Maincy est un tableau un peu à part dans l'oeuvre de Cézanne. Les problèmes de datation et d'identification du site ont longtemps contribué à en souligner les ambiguïtés. On s'accorde maintenant autour de la fin de l'année 1879 ou du début de la suivante. En effet, on sait qu'à cette période, le peintre séjourne à Melun et que le pont de Maincy en est tout proche.
Alors qu'il se dégage de l'influence impressionniste, peu de toiles de Cézanne sont éclaboussées d'une telle luminosité. On sent l'air circuler à travers l'espace et l'eau se jouer de multiples reflets. Pourtant, les touches longues et droites qui tissent la composition, travaillées en biais comme des hachures de dessin, renvoient aussi à la poésie sensuelle des oeuvres les plus tardives.
A l'aube des années 1880, un nouveau langage s'élabore qui repose sur la "facture", la manière dont la peinture est déposée sur la toile. Cette approche, sans cesse explorée et approfondie par la suite, notamment dans les paysages, trouve ici une sorte de démonstration parfaite. Le dialogue entre l'espace et les masses, les formes et leurs reflets atteint un rigoureux équilibre, à la fois puissant et délicat, au sein d'une structuration rigoureuse du plan de la toile.