Adam Laloum, piano

© Julien Benhamou
Adam Laloum est l’un de nos pianistes les plus singuliers et mystérieux, relisant les grandes pages du répertoire avec un mélange de fièvre et de précision analytique. Entre le romantisme allemand et la flamme espagnole, existe-t-il une synthèse française ?
Dans les cercles intellectuels parisiens du temps de Manet et Degas, le débat était acharné, et les brouilles parfois violentes, entre les amoureux de la musique germanique et ceux cherchant une voie latine, volontiers tournée vers les traditions d’outre Pyrénées. Schumann y était vu selon les uns et les autres comme un neurotique ou un poète de l’âme, Wagner adulé ou honni, Albeniz méprisé comme un folkloriste clinquant ou fêté comme un génie… Admirateur du Maître de Bayreuth, Fauré n’en sut pas moins se démarquer de son influence.
- Adam Laloum, piano
Au programme
- Robert Schumann
- Scènes d’enfants, op. 15
- Trois Phantasiestücke pour piano, op. 111
- Richard Wagner, Élégie, WWV 93
- Gabriel Fauré, Nocturne no 7 en do dièse mineur, op. 74
- Isaac Albeniz, Iberia
Les prochaines dates
- Mardi 07 mars 12h30 Auditorium du Musée d'Orsay
75007 Paris