Orsay vu par le Collège de France · Thomas Römer et Laure Chabanne
Conférence 3/4
Dans Le paradis perdu (1867), Alexandre Cabanel réinvente l'histoire d'Adam et Ève, mêlant sensualité et théâtralité. L'historien Thomas Römer et Laure Chabanne, conservatrice en chef Peinture, décryptent cette liberté artistique face au récit biblique. Un dialogue entre art et théologie, né du partenariat entre le musée d'Orsay et le Collège de France.
Adam et Eve chassés du paradis sous l’œil menaçant de Satan et la figure de Dieu le père : existe-il une scène plus iconique ? En peignant « Le paradis perdu » (1867), l’artiste académique Alexandre Cabanel s’émancipe pourtant de la tradition et livre un morceau de peinture pure, entre sensualité et sens du théâtre. Le spécialiste d’histoire des mondes bibliques qu’est Thomas Römer nous révèle à quel point l’artiste prend ses libertés par rapport à la Genèse, pourvoyeuse d’innombrables digressions.
Le musée d'Orsay inaugure un partenariat avec le Collège de France en offrant à ses professeurs une plongée inédite dans ses collections. Partant de leurs champs disciplinaires respectifs, les professeurs du Collège de France apportent une lecture érudite et décalée d'une œuvre choisie parmi les collections et un nouveau regard sur le XIXe siècle, sous la forme d’un dialogue avec les conservatrices et conservateurs du musée d’Orsay.
Intervenants
- Thomas Römer, Professeur, chaire Mondes bibliques et administrateur du Collège de France ;
- Laure Chabanne, conservatrice en chef Peinture, musée d'Orsay ;
- Modération : Scarlett Reliquet, Responsable des cours, colloques et conférences.
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