Exposition au musée

Auguste Préault (1809-1879), sculpteur romantique

Du 20 février au 18 mai 1997 -
Musée d'Orsay
Esplanade Valéry Giscard d'Estaing
75007 Paris
Plan & itinéraire
Auguste Préault, Eck et Durand
Virgile, en 1853
Musée d'Orsay
Achat, 1853 ; Dépôt du musée du Louvre, 1986
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
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« De tous les arts, celui qui se prête le moins à l'expression de l'idée romantique, c'est la sculpture, » assurait l'écrivain Théophile Gautier. Contemporain des sculpteurs Barye, Rude et David d'Angers, Auguste Préault (1809-1879) incarna néanmoins pendant vingt ans le génie romantique.

L'exposition était l'occasion de mieux comprendre ce que furent les ingrédients du romantisme : tendance au réalisme, expression du mouvement, goût pour l'histoire et l'exotisme, exaltation des passions, teintées de mélancolie tragique.

 

Pourtant, avant cette rétrospective, l'œuvre de Préault était tombée dans l'oubli, excepté trois chefs-d'œuvre : La Tuerie (musée des Beaux-arts de Chartres), Ophélie (musée d'Orsay) et le Christ de l'église Saint-Gervais.

 

L'exposition a donc contribué à faire redécouvrir au public les grandes parties de sa création : les sujets d'inspiration littéraire (Ophélie, Dante, Virgile), les portraits et médaillons (Delacroix), la sculpture funéraire (Le Silence ), qui tire sa force d'expression de son intemporalité, ainsi que les commandes publiques telle la statue de Clémence Isaure du jardin du Luxembourg. Par la violence de ses sujets, la nouveauté de ses compositions et le souffle de sa facture, Préault est peut-être, en sculpture, le plus grand poète du malheur.

 

Cette exposition a également été présentée au musée des Beaux Arts (Château de Blois) du 20 juin au 28 septembre 1997 et au Van Gogh Museum (Amsterdam)du 17 octobre 1997 au 11 janvier 1998.

L'exposition est maintenant terminée.

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Œuvres de l’exposition