Charles Gleyre (1806-1874). Le romantique repenti
La perfection lisse de sa facture et ses sujets majoritairement mythologiques ont pu longtemps faire croire à un esthète froid, conventionnel et aveugle aux révolutions de son temps. Les recherches en histoire de l'art ont toutefois fait prendre conscience du rôle important de son atelier, dont sortirent tant Jean-Léon Gérôme que Claude Monet ou Frédéric Bazille.
En outre, les relectures de son œuvre, au premier rang desquelles figure l'analyse psychanalytique de Michel Thévoz publiée en 1980, ont fait réapparaitre les contradictions passionnantes de l'artiste comme de son œuvre.
Placée sous le signe du spleen et de l'idéal, l'exposition offre l'occasion, à travers les prêts majeurs du Musée cantonal des beaux-arts de Lausanne, de se replonger avec bonheur dans les illusions de l'académisme.
Avec le généreux soutien de Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture
L'exposition est maintenant terminée.
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