Johan Barthold Jongkind (1819-1891)

Notre-Dame de Paris, 1854
Paris, musée du Louvre
Donation Hélène et Victor Lyon
© RMN-Grand Palais (Musée du Louvre) / Hervé Lewandowski / DR
Entraîné par le peintre Eugène Isabey (1803-1886), Jongkind poursuit, à partir de 1846, sa formation à Paris. C'est au début des années 1860 qu'il exprime son attrait pour les marines au cours de ses séjours sur la côte normande au Havre, à Sainte-Adresse, Honfleur, Trouville.... Il y fait la connaissance de Boudin et surtout rencontre Monet qui reconnaîtra avec sincérité sa dette envers l'artiste hollandais : « c'est à lui que je dois l'éducation définitive de mon œil ».
Pour la fraîcheur de sa vision, particulièrement sensible dans ses aquarelles, Jongkind est considéré avec raison comme un précurseur de l'impressionnisme; il participa d'ailleurs au Salon des Refusés en 1863 avec le tableau Ruines du château de Rosemont (musée d'Orsay). A partir de 1873, Jongkind découvre le Dauphiné. Il termine son existence à la Côte-Saint-André où il est inhumé en 1891. L'artiste laisse plusieurs paysages exécutés dans la Nièvre, le Dauphiné, ou évoquant son voyage de 1880 dans le Midi.
Par cette exposition qui s'attache à retracer les étapes de la carrière de l'artiste et à mettre en valeur les divers aspects de son œuvre trop longtemps négligé, le musée d'Orsay entend rendre un juste hommage à Jongkind et à « son accord franco-hollandais ».
L'exposition est maintenant terminée.
Voir toute la programmation