Joris-Karl Huysmans critique d'art. De Degas à Grünewald, sous le regard de Francesco Vezzoli

Le comte Robert de Montesquiou, en 1897
Musée d'Orsay
Don d'Henri Pinard au nom du comte Robert de Montesquiou, 1922
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
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Le comte Robert de Montesquiou, en 1897
Musée d'Orsay
Don d'Henri Pinard au nom du comte Robert de Montesquiou, 1922
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
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Plutôt féru de Hals et Rembrandt jusque-là, Huysmans a avoué combien sa découverte de Degas, en 1876-1879, fut déterminante. Pourtant, sa critique d'art admet d'emblée la possibilité d'une double modernité. Celle des peintres de la vie moderne et celle des explorateurs du rêve ne s'excluent pas. Manet cohabite ici avec Rops et Redon. Le désir qu'il montre très tôt d'échapper aux logiques de chapelle a sans doute brouillé la perception de ses choix esthétiques.
L’exposition se propose donc de montrer que l'émule précoce de Zola aura secrètement, puis ouvertement, agi en héritier du Baudelaire des Fleurs du Mal. Et le public est ainsi invité à reprendre pied dans un moment particulier de l'art européen et de la sensibilité moderne, à la croisée de la poussée naturaliste des années 1870, du décadentisme des années 1880-1890 et du retour aux Primitifs sur fond de renaissance catholique. Il est peu de grands écrivains qui aient été aussi impliqués dans ce vaste mouvement d'époque.
L'exposition est maintenant terminée.
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