L'Art russe dans la seconde moitié du XIXe siècle : en quête d'identité

Ivan Tsarevitch et le loup gris, 1889
Moscou, galerie Trétiakov
© A. Sergeeva, 1998 / DR
Le retour aux sources slaves, entre mythe, histoire et art populaire mais aussi la prise en compte de la réalité sociale et politique contemporaine favorisent l'émergence d'un art et d'un style russe. Les peintres, notamment Répine, Kramskoï, Savistsky, aussi bien que les photographes tels que Boldirev, Dmitriev, Mazourine adhèrent à ce mouvement.
Cette quête d'identité trouve son apogée dans le mouvement néo-russe qui touche l'ensemble des disciplines artistiques. Il s'exprime notamment dans deux centres de créations: à Abramtsevo, près de Moscou et à Talachkino, près de Smolensk. Cette recherche se prolonge durant les années 1905-1910 dans le courant néo-primitiviste aussi bien en peinture chez Gontcharova, Larionov, Malevitch qu'en sculpture sur bois chez Golubkina ou Konenkov. Tous ces artistes assurent et revendiquent la fécondité de l'héritage de la Russie ancienne et moderne dans la genèse des mouvements d'avant-garde.
Ivan Tsarevitch et le loup gris, 1889
Moscou, galerie Trétiakov
© A. Sergeeva, 1998 / DR
Exposition réalisée par le musée d'Orsay et la Réunion des musées nationaux, grâce au soutien de Gazprom et de Gaz de France
L'exposition est maintenant terminée.
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