Les pavillons nationaux aux expositions universelles
Un musée de plein-air des identités
La place donnée aux pavillons nationaux atteint un point culminant à l’Exposition universelle de 1900, dans une Europe où les nationalismes s’affirment et menacent l’intégrité des empires. Ils s’étalent, tel un musée de plein-air, le long de la rue des Nations, entre les Invalides et le pont de l’Alma.
Le musée d’Orsay conserve des témoignages remarquables de ce spectacle des identités nationales. Ces dessins émanent d’architectes français issus de l’École des Beaux-Arts de Paris, qui jouit alors d’un grand prestige à l’étranger. Ils se font les porte-paroles des styles nationaux, qu’ils contribuent parfois à inventer.
Le royaume de Roumanie, indépendant depuis 1881, fait ainsi appel en 1900 à Jean-Camille Formigé pour créer plusieurs pavillons au service de la nouvelle nation. Les contes populaires nourrissent l’inspiration artistique des décorations murales. Celles du pavillon de la Bosnie-Herzégovine sont confiées à Alfons Mucha, qui met en scène les légendes bosniaques.
Accrochage présenté au rez-de-chaussée, fond de nef, au sein du nouvel espace « Paris, capitale d'une nation moderne »
L'exposition est maintenant terminée.
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