Accrochage

Les pavillons nationaux aux expositions universelles

Un musée de plein-air des identités

Du 09 septembre au 13 décembre 2022 -
Musée d'Orsay
Esplanade Valéry Giscard d'Estaing
75007 Paris
Plan & itinéraire
Jean-Camille Formigé
Projet pour l'Exposition universelle de 1900, restaurant roumain, façade sur la Seine, en 1900
Musée d'Orsay
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Voir la notice de l'œuvre
L’idée de nation, qui constitue un fait majeur du XIXe siècle, marque l’architecture plus que tout autre artefact. Se déployant dans l’espace public, elle seule possède la capacité à toucher les masses, sans exiger du regardeur une démarche volontaire. Dès 1867, les expositions universelles constituent un laboratoire pour la représentation des nations, incarnées par des pavillons dont l’architecture exprime l’histoire, la tradition et l’identité.

La place donnée aux pavillons nationaux atteint un point culminant à l’Exposition universelle de 1900, dans une Europe où les nationalismes s’affirment et menacent l’intégrité des empires. Ils s’étalent, tel un musée de plein-air, le long de la rue des Nations, entre les Invalides et le pont de l’Alma.

 

Le musée d’Orsay conserve des témoignages remarquables de ce spectacle des identités nationales. Ces dessins émanent d’architectes français issus de l’École des Beaux-Arts de Paris, qui jouit alors d’un grand prestige à l’étranger. Ils se font les porte-paroles des styles nationaux, qu’ils contribuent parfois à inventer.

 

, Formigé, Jean-Camille
Jean-Camille Formigé
Projet pour l'Exposition universelle de 1900, restaurant roumain, façade sur la Seine, en 1900
Musée d'Orsay
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Voir la notice de l'œuvre

 

Le royaume de Roumanie, indépendant depuis 1881, fait ainsi appel en 1900 à Jean-Camille Formigé pour créer plusieurs pavillons au service de la nouvelle nation. Les contes populaires nourrissent l’inspiration artistique des décorations murales. Celles du pavillon de la Bosnie-Herzégovine sont confiées à Alfons Mucha, qui met en scène les légendes bosniaques.

 

 

 

Accrochage présenté au rez-de-chaussée, fond de nef, au sein du nouvel espace « Paris, capitale d'une nation moderne »

L'exposition est maintenant terminée.

Voir toute la programmation