Paul Helleu (1859-1927) : portraits et intimité

Madame Paul Helleu, en 1894
Musée d'Orsay
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
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C’est sur Paul Helleu que le romancier calqua principalement le personnage d’Elstir dans À la recherche du temps perdu. Le poète esthète et dandy Robert de Montesquiou, qui inspira le personnage du baron de Charlus, fut aussi l’ami fidèle et le plus grand admirateur d’Helleu, à qui il consacra un ouvrage entier.
Helleu n’a pas encore bénéficié du même regain d’intérêt que ses amis, les portraitistes John Singer Sargent et Giovanni Boldini. Il était pourtant lui aussi très recherché des milieux mondains, et sa renommée était internationale. L’éditeur Russell lui commanda en 1902 un album de portraits des vingt plus belles femmes de New York, et c’est aussi à Helleu que l’on doit le décor représentant la voûte céleste au plafond de la gare Grand Central Station.
Madame Paul Helleu, en 1894
Musée d'Orsay
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
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Helleu est avant tout le « peintre des femmes ». Il les a aimées et portraiturées avec passion sa vie durant, mais aucune autant que son épouse Alice, qu’il dessina sans relâche dès leur première rencontre. La vie intime et quotidienne de leur foyer constitue une part essentielle de son art graphique. Elle apparaît dans cet accrochage en contrepoint à l’élégance de ses portraits mondains.
Accrochage présenté en salle 41, niveau supérieur
L'exposition est maintenant terminée.
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