Paris, église de la Sainte-Trinité. Façade latérale, élévation

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Théodore Ballu
Paris, église de la Sainte-Trinité. Façade latérale, élévation
entre 1861 et 1867
crayon sur papier calque annoté à l'encre
H. 69,2 ; L. 100 cm.
Achat, 2003
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Théodore Ballu
Paris, église de la Sainte-Trinité. Façade latérale, élévation
entre 1861 et 1867
crayon sur papier calque annoté à l'encre
H. 69,2 ; L. 100 cm.
Achat, 2003
© droits réservés
Théodore Ballu (1817 - 1885)

La ville de Paris décide, en 1861, la construction d'une église dans le quartier de la Chaussée-d'Antin. Les travaux en sont confiés à Théodore Ballu, premier Grand Prix de Rome en 1841. Passionné d'art gothique et grand admirateur de la Renaissance, il donne à la Sainte-Trinité une interprétation personnelle, y mêlant les styles italien et français, associés à des éléments médiévaux.
Pour cet édifice conçu comme le centre d'un ensemble urbain, dans un quartier cossu et mondain, l'accent est mis sur une tour-porche de plan carré, couronnée par un campanile octogonal, ce dernier surmonté d'une coupole et d'une lanterne à jour. Cette unique tour de la façade est destinée à prolonger la perspective de la rue de la Chaussée-d'Antin.
Les façades latérales se composent de quatre travées séparées par des pilastres entre lesquels s'ouvrent deux baies. Aux extrémités sont installées les sacristies de plan octogonal, se raccordant au choeur également octogonal par de petites tourelles cylindriques. Les sacristies sont élevées d'un étage et éclairées par deux baies.
Ce grand et beau dessin montre le travail de dessinateur de l'architecte qui, pour la tour, n'hésite pas à corriger une partie qu'il devait juger inexacte ou malhabile.

Oeuvre non exposée en salle actuellement