Projet pour une résidence des princes étrangers à Schönbrunn, corps principal, perspective de la façade sur cour

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Emil Hoppe
Projet pour une résidence des princes étrangers à Schönbrunn, corps principal, perspective de la façade sur cour
1901
crayon, crayon de couleur, plume et encre, aquarelle
H. 44,0 ; L. 33,0 cm.
Achat, 1997
Domaine privé © RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Michel Urtado
Emil Hoppe
Projet pour une résidence des princes étrangers à Schönbrunn, corps principal, perspective de la façade sur cour
1901
crayon, crayon de couleur, plume et encre, aquarelle
H. 44,0 ; L. 33,0 cm.
Achat, 1997
Domaine privé © RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Michel Urtado
Emil Hoppe (1876 - 1957)
Oeuvre non exposée en salle actuellement

Ce dessin est l'un des quinze constituant le travail de troisième et dernière année d'Emil Hoppe au sein de la classe d'Otto Wagner, le chef de file des architectes de la sécession viennoise. A ce stade de leur scolarité, Wagner demande à ses étudiants de laisser libre cours à leur imagination. Il leur recommande, selon ses propres mots, d'effectuer "un travail auquel ils n'auront jamais à faire face dans la vie réelle, un travail dont le résultat servira à attiser de brillantes flammes l'étincelle divine de la fantaisie qui devrait rayonner en eux" (conférence inaugurale à l'académie de Vienne, 1894).
Pour cette extension du palais de Schönbrunn - érigé par Fischer von Erlach (1656-1723) -, Hoppe propose un corps central réservé aux réunions officielles, bals et banquets. Il est flanqué de quatre pavillons destinés aux monarques étrangers et à leurs suites.
L'ensemble devait se trouver à l'extrémité Sud du domaine, dans l'axe reliant le palais à la Gloriette. Ce dernier bâtiment, sorte d'Arc de Triomphe à colonnades de style néo-classique et du à Ferdinand von Hohenberg, célébre les victoires de Marie-Thérèse sur les Prusses de Frédéric le Grand. Hoppe présente également un nouvel aménagement du parc, proche des jardins architecturés de von Erlach. Ce projet de 1901, inspiré à la fois par le classicisme viennois et la sécession lui permet de remporter une bourse de voyage pour l'Italie et fut publié à Vienne en 1902, dans l'ouvrage Wagnerschule 1901.