L'Olivier

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Jules Brateau
L'Olivier
après 1897
gobelet : étain fondu, ciselé, poli
H. 11,5 ; DM. 7,9 cm.
Don Mme Alice Stern, 1999
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Jean-Gilles Berizzi
Jules Brateau
L'Olivier
après 1897
gobelet : étain fondu, ciselé, poli
H. 11,5 ; DM. 7,9 cm.
Don Mme Alice Stern, 1999
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Jean-Gilles Berizzi
Jules Brateau
L'Olivier
après 1897
gobelet : étain fondu, ciselé, poli
H. 11,5 ; DM. 7,9 cm.
Don Mme Alice Stern, 1999
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Jean-Gilles Berizzi
Jules Brateau
L'Olivier
après 1897
gobelet : étain fondu, ciselé, poli
H. 11,5 ; DM. 7,9 cm.
Don Mme Alice Stern, 1999
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Jean-Gilles Berizzi
Jules Brateau (1844 - 1923)
Niveau médian, Salle 61

En 1897, Jules Brateau, sculpteur, orfèvre, joaillier et potier d'étain, alors au sommet de son art, expose au Salon de la Société nationale des Beaux-arts une série de gobelets en étain qui séduisent aussitôt la critique. Le modèle L'olivier illustre de nombreux articles consacrés à Jules Brateau et est l'une des deux oeuvres choisies pour symboliser le travail de l'étain dans la publication des rapports des jurys internationaux de l'Exposition universelle de 1900. L'olivier est ensuite édité en porcelaine par la manufacture de Sèvres.
Comme les somptueux bijoux sculptés dans de la simple corne que réalise alors René Lalique, toute la valeur de ce gobelet réside dans le tracé vigoureux du décor et sa répartition équilibrée sur les flancs, ainsi que dans l'exécution parfaite des formes. Faut-il y voir l'illustration de la sentence que l'orfèvre inscrit malicieusement sur le ruban nouant le rameau d'olivier : Multa Paucis (Avec peu de moyens on peut faire beaucoup).
Distingué par de nombreuses récompenses, Brateau est reconnu à la fin du XIXe siècle comme le maître qui a permis en France la renaissance de l'art de l'étain, et particulièrement de la poterie d'étain. Il insuffle un mouvement qui se poursuivra dans l'orfèvrerie jusqu'aux créations de l'Art déco.