Orchidées

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Louis Majorelle
Orchidées
vers 1905
vitrine : acajou massif mouluré, acajou plaqué, bronzes ciselés et dorés
H. 219,0 ; L. 139,0 ; P. 58,0 cm.
Donation Mme Antonin Rispal, 2005
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Louis Majorelle
Orchidées
vers 1905
vitrine : acajou massif mouluré, acajou plaqué, bronzes ciselés et dorés
H. 219,0 ; L. 139,0 ; P. 58,0 cm.
Donation Mme Antonin Rispal, 2005
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Louis Majorelle
Orchidées
vers 1905
vitrine : acajou massif mouluré, acajou plaqué, bronzes ciselés et dorés
H. 219,0 ; L. 139,0 ; P. 58,0 cm.
Donation Mme Antonin Rispal, 2005
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Louis Majorelle
Orchidées
vers 1905
vitrine : acajou massif mouluré, acajou plaqué, bronzes ciselés et dorés
H. 219,0 ; L. 139,0 ; P. 58,0 cm.
Donation Mme Antonin Rispal, 2005
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Louis Majorelle
Orchidées
vers 1905
vitrine : acajou massif mouluré, acajou plaqué, bronzes ciselés et dorés
H. 219,0 ; L. 139,0 ; P. 58,0 cm.
Donation Mme Antonin Rispal, 2005
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Louis Majorelle (1859 - 1926)
Niveau médian, Salle 62

Cette pièce est caractéristique des options stylistiques qui valurent à Majorelle l'approbation générale, à la fois celle de la critique et de la clientèle, et firent de lui le représentant par excellence du meuble français " moderne " de son temps.
Ce modèle illustre le langage qu'élabore l'artiste à la veille de l'Exposition universelle de Paris en 1900. Se dégageant de l'influence de Gallé qui lui avait permis de s'affranchir du poids des styles du passé par l'étude des modèles végétaux, il privilégie alors la structure et limite la place de l'ornementation qui cependant demeure d'esprit naturaliste. Les plantes sont en effet aisément identifiable et servent d'ailleurs à désigner le modèle.
Avec cette grande vitrine semi-circulaire ornée de bronzes dorés ayant pour thème ornemental les orchidées, c'est le mobilier de luxe produit par Majorelle qui est représenté. Un luxe que ni le bronze doré ni la riche et chaude essence d'acajou ne rendent ostentatoire, en raison de l'élégante simplicité des lignes architecturales qui ne s'égarent jamais dans une excessive souplesse. Ici veille la tradition, celle du XVe siècle, que l'on retrouve dans la pratique du bois doré dont Majorelle, poursuivant un temps la voie ouverte par son père Auguste, auquel il avait succédé en 1879, s'était fait de longue date une spécialité.