Jardins publics : la conversation, les nourrices, l'ombrelle rouge

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Edouard Vuillard
Jardins publics : la conversation, les nourrices, l'ombrelle rouge
1894
peinture à la colle sur toile
H. 213,5 ; L. 154 cm (La conversation [partie centrale]) H. 213,5 ; L. 73 cm (Les nourrices [partie gauche]) H. 214 ; L. 81 cm (L'ombrelle rouge [partie droite])
Achat en vente publique, 1929
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Edouard Vuillard
Jardins publics : la conversation, les nourrices, l'ombrelle rouge
1894
peinture à la colle sur toile
H. 213,5 ; L. 154 cm (La conversation [partie centrale]) H. 213,5 ; L. 73 cm (Les nourrices [partie gauche]) H. 214 ; L. 81 cm (L'ombrelle rouge [partie droite])
Achat en vente publique, 1929
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Edouard Vuillard
Jardins publics : la conversation, les nourrices, l'ombrelle rouge
1894
peinture à la colle sur toile
H. 213,5 ; L. 154 cm (La conversation [partie centrale]) H. 213,5 ; L. 73 cm (Les nourrices [partie gauche]) H. 214 ; L. 81 cm (L'ombrelle rouge [partie droite])
Achat en vente publique, 1929
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Jean Schormans
Edouard Vuillard
Jardins publics : la conversation, les nourrices, l'ombrelle rouge
1894
peinture à la colle sur toile
H. 213,5 ; L. 154 cm (La conversation [partie centrale]) H. 213,5 ; L. 73 cm (Les nourrices [partie gauche]) H. 214 ; L. 81 cm (L'ombrelle rouge [partie droite])
Achat en vente publique, 1929
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Edouard Vuillard
Jardins publics : la conversation, les nourrices, l'ombrelle rouge
1894
peinture à la colle sur toile
H. 213,5 ; L. 154 cm (La conversation [partie centrale]) H. 213,5 ; L. 73 cm (Les nourrices [partie gauche]) H. 214 ; L. 81 cm (L'ombrelle rouge [partie droite])
Achat en vente publique, 1929
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Edouard Vuillard
Jardins publics : la conversation, les nourrices, l'ombrelle rouge
1894
peinture à la colle sur toile
H. 213,5 ; L. 154 cm (La conversation [partie centrale]) H. 213,5 ; L. 73 cm (Les nourrices [partie gauche]) H. 214 ; L. 81 cm (L'ombrelle rouge [partie droite])
Achat en vente publique, 1929
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Edouard Vuillard
Jardins publics : la conversation, les nourrices, l'ombrelle rouge
1894
peinture à la colle sur toile
H. 213,5 ; L. 154 cm (La conversation [partie centrale]) H. 213,5 ; L. 73 cm (Les nourrices [partie gauche]) H. 214 ; L. 81 cm (L'ombrelle rouge [partie droite])
Achat en vente publique, 1929
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Jean Schormans
Edouard Vuillard (1868 - 1940)
Niveau médian, Salle 72

Le cycle des Jardins publics comprend neuf panneaux commandés en 1894 par Alexandre Natanson pour son hôtel particulier de l'avenue du Bois à Paris, aujourd'hui avenue Foch. Natanson était le directeur de La revue blanche, revue artistique et littéraire accueillant notamment le groupe des Nabis dont Vuillard fait partie. L'ensemble était installé dans une grande pièce, à la fois salon et salle à manger. Cette évocation d'enfants jouant, accompagnés de leurs gouvernantes, s'accordait particulièrement à l'univers familial des commanditaires, parents de trois petites filles.
Ces panneaux ont été dispersés en 1929, mais cinq sont conservés au musée d'Orsay. Ils sont présentés en angle droit, à l'instar de leur disposition originale. Chaque composition est autonome et dotée d'un sous-titre, mais toutes sont reliées par la continuité de l'espace - terre et ciel -, de la lumière et des couleurs, harmonies de beige, de verts et de bleus, animées par quelques taches de rouge. Sans souci d'exactitude topographique, certains panneaux rappellent le jardin des Tuileries, d'autres le bois de Boulogne, voisin de l'hôtel des Natanson.
Le sujet de plein air, la nature dans la ville, témoigne de l'héritage impressionniste, en particulier de Monet. L'aspect décoratif fait penser aux tapisseries médiévales admirées par Vuillard au musée de Cluny. Le peintre expérimente ici pour la première fois à cette échelle les effets de la peinture à la colle qui donne cet aspect mat, proche de celui des fresques de Piero della Francesca, et qu'il généralise pour ses oeuvres décoratives. Enfin, l'influence de l'art japonais des estampes et des paravents se fait sentir dans la disposition des formes et des vides, les décentrements et les ruptures de symétrie.