Vue de la gare du Luxembourg à Bruxelles

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Henri Ottmann
Vue de la gare du Luxembourg à Bruxelles
1903
huile sur toile
H. 80,0 ; L. 110,0 cm.
Don de la société des Amis du musée d'Orsay, 1989
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Henri Ottmann
Vue de la gare du Luxembourg à Bruxelles
1903
huile sur toile
H. 80,0 ; L. 110,0 cm.
Don de la société des Amis du musée d'Orsay, 1989
© droits réservés
Henri Ottmann
Vue de la gare du Luxembourg à Bruxelles
1903
huile sur toile
H. 80,0 ; L. 110,0 cm.
Don de la société des Amis du musée d'Orsay, 1989
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Henri Ottmann (1877 - 1927)

Henri Ottmann travaille à Bruxelles au tout début du XXe siècle. C'est dans cette ville qu'il expose pour la première fois, à la Libre Esthétique en 1903, trois vues de la gare du Luxembourg exécutées dans diverses conditions atmosphériques (vent, gel, brouillard). Selon toute vraisemblance, ce tableau figure alors parmi cet envoi.
La gare du Luxembourg existe encore. De là, partent les trains pour Namur et le sud du pays. Il s'agit sans doute d'une oeuvre réalisée, ou du moins commencée, en plein air. Pour sa composition, le peintre s'est placé sur un pont qui enjambe les voies.
Dans ses oeuvres datant d'avant la Première Guerre mondiale, l'artiste tire les leçons de l'impressionnisme. Ici, la couleur fait songer à Renoir, que Ottmann admire particulièrement. Mais on pense aussi à Monet, à qui il emprunte le motif du signal émergeant abruptement du cadre (La gare Saint-Lazare : les signaux, 1877, Hanovre, Niedersachsisches Landesmuseum). La vue plongeante libère au premier plan un vaste espace où l'artiste joue avec la répétition du motif des rails, traité de manière purement décorative.
Ottmann désire créer de grandes compositions ornementales à partir de sujets modernes. La gare du Luxembourg à Bruxelles témoigne de cette ambition, malgré ses dimensions relativement modestes.

Oeuvre non exposée en salle actuellement