L'opéra porte à la scène quelques figures marquantes comme Manon Lescaut ou La Traviata, non sans choquer le public d'alors. De nombreuses mélodies livrent des évocations féminines pleines de sensualité. Mais c'est dans la chanson de cabaret ou de rue, ou la "chanson réaliste", qui naît au début du XXe siècle, que la figure de la courtisane est la plus ouvertement abordée. Le Café Polisson de Nathalie Joly et La vipère du trottoir de Magali Léger et Arnaud Marzorati en donneront de vivantes illustrations.