L'exposition évoque l'enseignement académique et son évolution à travers l'exemple de l'Ecole des Beaux-Arts et du Prix de Rome, et notamment, l'importance du nu comme pierre de touche du beau idéal, le rôle joué par le grand décor et par les arts appliqués dans le renouvellement de la peinture d'histoire, les bouleversements qui s'opèrent au Salon et conduisent à la fin de la tutelle de l'Etat, l'avènement du naturalisme et ses conséquences sur la peinture d'histoire à sujet contemporain, enfin la métamorphose des mythes traditionnels et les inventions formelles issus du symbolisme.
Les acquisitions récentes du musée sont particulièrement mises en valeur, notamment Narcisse (vers 1876) d'Edouard Théophile Blanchard, Ulysse et Nausicaa (1888) de Jean Alfred Marioton (dons de la Société des amis du musée d'Orsay), de même que l'ensemble d'esquisses pour le Prix de Rome des élèves de François Edouard Picot et Le Paradis perdu de Cabanel.
Commissaires
Alice Thomine-Berrada, conservateur en chef au musée d'OrsayPaul Perrin, conservateur au musée d'Orsay
Nerina Santorius, conservateur, Kunsthalle der Hypo-Kulturstiftung, Munich