Yan Pei-Ming réalise Un enterrement à Shanghai (Montagne céleste, Ma mère, L'adieu), une oeuvre composée de trois panneaux.
Le premier panneau figure des montagnes, peintes de manière expressionniste et tendant vers l'abstraction : "C'est un paysage idéal, une sorte de paradis. Là où je voudrais que ma mère puisse résider."
Le portrait de sa mère défunte est monumental : "Ma mère était une femme ordinaire, mais je l'ai peinte à la même échelle que les icônes du pouvoir politique."
Le troisième panneau, l'enterrement de la mère de l'artiste, est peint à l'échelle exacte d'Un enterrement à Ornans (1849-1850) : Les funérailles de sa mère sont ici minutieusement dépeintes. La scène se déroule, non plus à Ornans, mais à Shanghai, ville natale de l'artiste.
Avec le soutien des American Friends of the Musée d’Orsay (AFMO)