Exposition au musée

Le Japonisme

Du 19 mai au 15 août 1988 -
Paris, Galeries nationales du Grand Palais
Plan & itinéraire
Falize / Tard-Médaillon
Alexis Falize, Falize, Antoine Tard
Médaillon, vers 1869
Musée d'Orsay
1984
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
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Fermé à l'Occident depuis 1641, le Japon, forcé par les Etats-Unis, accepta au milieu du XIXe siècle des traités commerciaux. L'une des conséquences fut, pour les Occidentaux, la découverte d'un univers artistique nouveau. Le Japonisme naquit ainsi de la fascination exercée par les livres, les estampes et les "arts industriels" de ces îles lointaines.
L'exposition a illustré ce phénomène artistique en mettant face à face des oeuvres japonaises et occidentales "japonisantes". Pour les premières, il s'agit de livres et d'objets rapportés par les premiers diplomates, acquis chez des marchands parisiens, présentés aux premières expositions universelles, ou ayant appartenu à des artistes tels que Moreau, Whistler, Monet ou Van Gogh.
Les secondes, dont le nombre s'élève à trois cents, sont issues de toutes les techniques : peinture, dessin, gravure, affiche, reliure, sculpture, mobilier, textile, papier peint, dessin d'architecture et photographie. Ces oeuvres témoignent de l'ampleur du phénomène, depuis les éventails bon marché, comme on en vit dans l'éblouissant Japonnerie de Monet, jusqu'aux images de Bouddha somptueusement reprises par Odilon Redon.
Cette exposition permettait de vérifier la véracité des propos de Roger Marx lorsqu'il affirmait, en avril 1891, que l'influence du Japon, "avec laquelle peut seule être mise en parallèle l'action exercée par l'Antiquité au temps de la Renaissance", était "l'élément de ce qui constitue, à notre insu, le style d'aujourd'hui".

L'exposition est maintenant terminée.

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