Autour de Léon Spilliaert
le 16 octobre 2020
Nourri des oeuvres d'Odilon Redon, de James Ensor et des écrits de ses compatriotes Emile Verhaeren et Maurice Maeterlinck, Spilliaert subit l'influence du symbolisme fin-de-siècle. Il invente un style fait de solitudes inquiétantes et de perspectives infinies. L'exposition se concentrera sur ses premières oeuvres, les plus radicales.
Léon Spilliaert (1881-1946). Lumière et solitude
ven. 16 octobre 2020 - 12h00
Musée d'Orsay
Auditorium niveau -2
Avec Leïla Jarbouai, conservatrice arts graphiques au musée d'Orsay, et Anne Adriaens-Pannier, attachée scientifique aux Musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles, commissaires de l'exposition
Spilliaert a construit l'essentiel de sa carrière en autodidacte à Ostende, ville belge où il est né, et dont l'agitation, le luxe ne semblent pas l'avoir atteint. Paysages maritimes désolés, autoportraits d'introspection et natures mortes mélancoliques, tous ses motifs sont marqués par un climat d'étrangeté. Réalisées le plus souvent sur papier, ces oeuvres explorent, à travers des techniques aussi diverses que le crayon, l'encre de chine, le pastel ou la gouache, toutes les ressources du noir au sens propre et figuré.
Suivie de la projection du documentaire Les Silences de Spilliaert,50 minutes, réalisation : Wilbur Leguebe, 2001.
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