Les Expositions universelles, architectures réelles et utopiques
En 1855, la première Exposition universelle parisienne tente de répondre à l'éblouissante réalisation londonienne par le Palais de l'Industrie. Située au bas des Champs-Élysées, ce bâtiment initialement conçu pour durer est détruit à la fin du siècle pour faire place à l'Exposition de 1900. Celle-ci lègue à Paris l'un de ses paysages urbains les plus imposants, avec les Grand et Petit Palais et le pont Alexandre III. Entre-temps, 1889 célèbre le triomphe du fer, avec les Palais des Beaux-Arts et des Arts Libéraux, la Galerie des machines et la Tour de 300 mètres (la Tour Eiffel).
D'abord peu étendues, les expositions prennent, à partir de 1867, l'aspect de véritables cités éphémères, hétéroclites et colorées, qui, lorsqu'elles sont situées au cœur même de la ville, entrent en contradiction avec elle. À Paris, de 1855 à 1900, l'Exposition occupe peu à peu le Champ de Mars, l'Esplanade des Invalides, le Trocadéro, une partie des Champs-Élysées ainsi que les deux rives de la Seine entre le Trocadéro et les Champs-Élysées, couvrant 16 hectares en 1855 et 135 en 1900.
L'imagination des architectes, la diversité des édifices sont mises en lumière grâce à la riche collection de dessins d'architecture du musée et au fonds Eiffel qui font revivre d'étonnantes réalisations.
L'exposition est maintenant terminée.
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