Gustave Caillebotte disparaît le 21 février 1894, laissant derrière lui – outre une production considérable de peintures, dessins et pastels – une importante collection d’œuvres impressionnistes qu’il lègue en totalité à l’État[1]. Dans le testament qu’il rédige en 1876, alors qu’il n’a que vingt-huit ans, il stipule que ses tableaux ne devront aller « ni dans un grenier ni dans un musée de province mais bien au Luxembourg et plus tard au Louvre »[2]. Cette démarche inédite va faire grand bruit à un moment où l’Impressionnisme commence tout juste à intégrer les collections nationales. Pour le musée du Luxembourg, où sont exposés les artistes vivants, l’État a en effet acquis Matinée de septembre d’Alfred Sisley en 1888 ou encore Jeunes filles au piano d’Auguste Renoir en 1892 (voir illustration ci-dessous). Le 19 mars 1894, Jeune femme en toilette de bal de Berthe Morisot est achetée lors de la vente de la collection Théodore Duret. S’ajoutait à cet ensemble l’Olympia de Manet, entrée dans les collections par souscription publique en 1890. Vingt ans après la première exposition du groupe impressionniste, l’annonce du legs Caillebotte vient donner une vive impulsion à la reconnaissance, encore récente au sein des musées, de ce mouvement artistique.
Se fondant sur l’inventaire après décès de Gustave Caillebotte[3] et sur deux archives essentielles pour l’histoire du legs – à savoir un article du critique et historien d’art Gustave Geffroy (voir illustration ci-dessus) sur la collection Caillebotte, publié le 19 mars 1894 dans Le Journal, et la « décharge de legs par l’État aux héritiers de Mr Caillebotte » enregistrée le 12 juin 1895 –, Anne Distel dénombre soixante-douze œuvres dans la collection[4] : un dessin de Gavarni, deux de Millet, quatre toiles de Manet, cinq de Cézanne, huit pastels de Degas, seize tableaux de Monet, huit de Renoir, neuf de Sisley et dix-huit de Pissarro. Elle précise qu’il faut y associer une version des Jeunes filles au piano de Renoir dédicacée à Gustave Caillebotte, que l’on retrouve effectivement dans l’inventaire après décès de son frère Martial[5].
Mars 1894 : acceptation totale du legs
Le 11 mars 1894, Auguste Renoir, exécuteur testamentaire de Gustave Caillebotte, annonce à Henry Roujon, directeur des Beaux-arts, que le peintre récemment disparu lègue l’ensemble de sa collection à l’État. Débute alors un long processus de discussions entre l’administration des Beaux-arts, Renoir et Martial Caillebotte.
Le 19 mars, les œuvres, rapatriées à Paris par Renoir depuis la propriété de Caillebotte au Petit-Gennevilliers, sont vues pour la première fois par Roujon, Albert Kaempfen, directeur des musées nationaux, Georges Lafenestre, conservateur des peintures au musée du Louvre, et Léonce Bénédite, conservateur au musée du Luxembourg (voir illustration ci-dessous). Cette rencontre vise à préparer la séance du Comité consultatif des musées nationaux (CCMN) qui doit statuer le lendemain sur l’acceptation du legs. Le procès-verbal du Comité du 20 mars mentionne soixante œuvres : deux dessins de Millet, sept Degas, trois Cézanne, quinze Monet, trois Manet, quatorze Pissarro, huit Renoir et huit Sisley[6]. Sur les trois Cézanne, un « tableau inachevé […] n’est pas présenté par les héritiers[7] » et semble d’emblée écarté du legs.
Hormis cinq Pissarro et un Sisley retrouvés par Renoir après le 20 mars[8], six œuvres de la liste dressée par Anne Distel n’apparaissent pas dans les décomptes. La comparaison des archives indique, d’une part, que Renoir et Martial Caillebotte ont mis certaines œuvres de côté avant même la rédaction de l’inventaire après décès ; d’autre part, que des œuvres ont sans doute été écartées du legs lors de la réunion préparatoire du 19 mars. Ainsi, deux tableaux de Cézanne sur les cinq que possédait Caillebotte sont manquants lors du Comité du 20 mars. On peut supposer que le « vase de fleurs », cité par Geffroy mais absent de l’inventaire après décès, est très tôt écarté du legs et n’est donc vraisemblablement pas montré au Comité (voir illustration ci-dessus). Restent Baigneurs au repos (voir illustration ci-dessus) et Au bord de l’étang : l’un des deux est sans doute le tableau inachevé évoqué dans le PV du CCMN du 20 mars, tandis que l’autre a probablement été exclu du legs dès le 19 mars. Cézanne étant peu apprécié des milieux artistiques officiels, il est possible, comme l’indique Pierre Vaisse, que la décision d’écarter ses peintures ait résulté d’un commun accord entre les héritiers et l’administration, et « [qu’elle] repos[ât] […] sur la crainte des réactions négatives de la part de certains membres du Comité […] qui eussent compromis l’acceptation du legs[9] ».
À l’issue de la séance, le legs – cinquante-neuf œuvres, en enlevant le Cézanne inachevé – est accepté intégralement[10]. Les deux Millet rejoindront le Louvre, le reste sera placé au musée du Luxembourg « sans […] obligation pour l’Administration d’exposer tous les tableaux légués[11] ». Martial Caillebotte et Renoir ont en effet été prévenus la veille que la saturation des espaces au Luxembourg ne permettrait pas de montrer l’ensemble de la collection[12].
Avril-décembre 1894 : retournement de situation et pourparlers
En avril, informé de l’acceptation du legs, Renoir fait part à Martial Caillebotte de ses doutes quant au devenir des œuvres non exposées. Ce dernier sollicite Albert Courtier, notaire et ami de la famille, qui considère alors que l’exposition partielle de la collection n’est pas conforme au testament. Martial rappelle toutefois à Renoir qu’ils savaient dès le départ que l’exposition complète de la collection serait impossible[13].
Les propositions, tant des héritiers que des membres de l’administration, se succèdent pour trouver le meilleur moyen de respecter le testament tout en tenant compte des contraintes liées à la situation du musée. En juin, un premier accord semble trouvé : les pièces non exposées pourront être attribuées aux annexes de Fontainebleau et Compiègne, « qui ne peuvent être considérés ni comme des greniers, ni comme des Musées de province, puisque ce sont des dépendances des Musées nationaux[14] ». Le Conseil d’État valide la proposition, entérinant l’entrée de la collection Caillebotte dans les collections nationales. Bénédite se rend chez Martial Caillebotte le 17 décembre pour récupérer les œuvres. Mais, « pris de quelques scrupules au moment d’apposer leur signature au bas de l’acte notarié que leur réclame l’administration[15] », les héritiers font marche-arrière. « Tout en se sachant dans l’esprit du testament, [ils] regrettent de ne pas se tenir également plus près de la lettre[16] ».
Parallèlement à cela, le legs devient « l’affaire » Caillebotte sous la plume d’Octave Mirbeau. Le 24 décembre, l’écrivain publie une diatribe, prétendant que l’État, devant l’entêtement des héritiers et faute de solution satisfaisante, va tout bonnement refuser le legs[17]. La rumeur se répand, amplifiée par un article d’Arsène Alexandre du 12 janvier 1895 intitulé « la collection Caillebotte refusée[18] », lui-même repris par d’autres journaux. Le 13 mars, Martial, Renoir et Roujon investissent les colonnes du Temps pour clarifier la situation : « les bruits qui se sont répandus […] sont entièrement inexacts. […] nous cherchons un terrain d’entente […] pour écarter toutes les difficultés que soulève l’acceptation de ce legs, subordonnée, d’après les clauses mêmes du testament, à certaines conditions dont la réalisation nous a toujours paru impossible[19] ».
Janvier 1895 - novembre 1896 : dénouement et acceptation partielle du legs
Le 17 janvier 1895, lors d’une réunion de l’ensemble des acteurs chez Roujon, un compromis est adopté. L’État pourra acquérir les œuvres de son choix pour le Luxembourg et les héritiers deviendront propriétaires du reliquat. Léonce Bénédite se voit confier la sélection des œuvres, de concert avec les artistes et les héritiers. Outre les deux dessins de Millet, trente-huit pièces sont retenues : deux tableaux de Manet, deux de Cézanne, six de Renoir, six de Sisley, sept de Pissarro, sept pastels de Degas et huit toiles de Monet (voir illustrations ci-dessous). Après plusieurs mois de procédure, le décret autorisant les Musées nationaux à accepter le legs est signé par le Président de la République le 25 février 1896. Les œuvres sont remises par Martial Caillebotte à Bénédite le 23 novembre 1896.
La salle Caillebotte au Luxembourg : premières réactions
Le 9 février 1897, le public découvre les œuvres du legs au musée du Luxembourg, dans une nouvelle extension construite à cet effet. Disposées autour de l’Olympia de Manet, celles-ci jouxtent d’autres tableaux impressionnistes déjà présents dans les collections nationales, tels que La Matinée rose d’Eva Gonzalès, Jeunes filles au piano de Renoir, Jeune femme en toilette de bal de Berthe Morisot ou encore Raboteurs de parquets et Vue de toits (Effet de neige) de Gustave Caillebotte, donnés en 1894 par Martial Caillebotte, en marge du legs. Une telle présentation offrait un vaste panorama de ce qu’était la nouvelle peinture – la collection Caillebotte et celle du Luxembourg se complétant idéalement – et mettait en lumière, en plus du legs, les quelques acquisitions de peintures de cette école menées par l’État depuis la fin des années 1880.
Malgré l’agrandissement du musée, les commentateurs s’arrêtent sur l’exiguïté de la salle Caillebotte, comparée à un couloir, et son accrochage saturé. Néanmoins, la présentation de la collection constitue un tel événement qu’elle attire une foule considérable. A l’époque en effet, aucun musée au monde ne possède un ensemble aussi complet d’œuvres de ces peintres encore « acceptés très diversement par l’opinion[20] » plus de vingt ans après leur première exposition en 1874. Les témoignages contemporains attestent de la diversité des réactions parfois extrêmes – hurlements, effroi ou extase – du public troublé ou émerveillé à la vue des oeuvres du legs. Le 28 février, l’Académie des Beaux-arts se mobilise, en vain, dans une lettre au ministre des Beaux-arts pour prouver que ces « œuvres défectueuses, pour la plupart, jusqu’à l’extravagance [sont] indignes […] d’une pareille hospitalité[21] ». Malgré les critiques, la réputation de la salle Caillebotte ne tarde pas à franchir les frontières et à susciter l’admiration. Ainsi en témoigne la lettre d’une certaine Mme Koenig, de Cologne, sans doute adressée à Bénédite, en 1901 : « Je viens passer une huitaine […] à Paris et la déception a été des plus cruelles lorsque nous avons trouvé le […] Luxembourg fermé pour cause de remaniement. Ne serait-il donc pas possible de permettre l’entrée de la salle Caillebotte où se trouve tout ce que j’admire à Paris ?[22] ».
Rendez-vous manqués
Durant les années 1900, Martial Caillebotte aurait tenté à plusieurs reprises de faire accepter à l’État le reste de la collection de son frère, qu’il prête par ailleurs à des expositions. En 1908, lors d’une exposition Pissarro chez Durand-Ruel, Martial Caillebotte propose le reliquat à Bénédite, « mais Dujardin-Beaumetz, [sous-secrétaire d'État aux Beaux-arts, lui] interdit toute initiative ». Martial se serait alors promis et aurait fait promettre à sa famille « de ne plus jamais entrer en relation avec les Musées nationaux[23] ». À sa mort en 1910, Martial possède encore l’ensemble des œuvres exclues du legs, réparties entre son appartement parisien et sa villa à Pornic[24].
En 1928, à la faveur d’une vaste réorganisation des collections du Louvre, Henri Verne, directeur des Musées nationaux et du musée du Louvre, contacte la veuve de Martial par l’intermédiaire d’un certain docteur Merson. Il espère pouvoir récupérer les œuvres en sa possession, mais se voit opposer un refus[25]. La mort de Marie Caillebotte, le 5 octobre 1931, correspond aux premières ventes des toiles restées dans la famille. En novembre, Albert Chardeau, son gendre, propose en effet aux musées nationaux d’acheter les Baigneurs de Cézanne pour un million de francs[26]. Une note de l’administration laisse penser qu’une offre en dessous du prix a été faite, sans succès. Le tableau est acheté par la galerie Bignou puis vendu au collectionneur américain Albert Barnes le 16 mars 1932. Témoignage de la faveur dont bénéficie progressivement Cézanne durant le premier tiers du XXe siècle, ce sont ses trois toiles qui sont vendues en premier, dans les années 1930 et 1940. Les tableaux du legs sont quant à eux transférés du Luxembourg vers le Louvre entre 1929 et 1933, selon le vœu émis par Gustave Caillebotte dans son testament plus de cinquante ans auparavant.
Notes
- * Note d’Henry Roujon, directeur des Beaux-arts, à Édouard Bigard-Fabre, chef du bureau des Travaux d’art, 12 mars 1894 (Archives nationales (AN) 20144790/80, dossier « 1896-25 février : legs Caillebotte… » : ce dossier contient la majorité des archives relatives au legs Caillebotte).
- [1] Cet article, version écourtée de celui paru dans Perrin 2024, s’appuie sur les archives et sur les travaux importants menés par : Berhaut 1947 ; Berhaut 1978 ; Laurent 1982, p. 84-99 ; Berhaut 1985, p. 209-239 ; Vaisse 1985, p. 201-208 ; Berhaut 1994 ; Distel 1994 ; Vaisse 2014. Je remercie également Amaury Chardeau pour nos échanges très enrichissants sur la collection Caillebotte.
- [2] Testament de Gustave Caillebotte, 3 novembre 1876 (Archives départementales de Seine-et-Marne (AD 77), 12E623-1, consultable en ligne).
- [3] Minutes du notaire Ernest Charles Poletnich (AN MC/RS//1164 ; consultable en ligne).
- [4] Distel 1994, p. 34-71.
- [5] « État descriptif et estimatif de la collection de tableaux dépendant tant de la succession de feu Monsieur Martial Caillebotte que de la communauté ayant existé entre lui et Madame Marie Minoret son épouse, & se trouvant […] à Paris rue Scribe no 9 », 3 mai 1910 (AD 77, cote 112E891-1 ; consultable en ligne).
- [6] Procès-verbal (PV) du CCMN, 20 mars 1894, p. 47-51 (AN 20150157/31 ; consultable en ligne). L’un des Pissarro, mal identifié, est en fait un Monet (Vaisse 2014, p. 22). Il y a donc seize Monet et treize Pissarro, ce qui correspond aux indications de l’inventaire après décès.
- [7] Ibid., p. 51.
- [8] Voir, entre autres, le PV du CCMN, 28 juin 1894 (AN 20150157/31, consultable en ligne).
- [9] Vaisse 2014, p. 21.
- [10] PV du CCMN, 20 mars 1894, p. 51 (AN 20150157/31 ; consultable en ligne). Au cours de cette séance est également votée l’entrée dans les collections nationales du tableau de Caillebotte, Raboteurs de parquets, donné par les héritiers en marge du legs.
- [11] Ibid., p. 49.
- [12] Ibid., p. 48-49.
- [13] PV du CCMN, 20 mars 1894, p. 51 (AN 20150157/31 ; consultable en ligne) ; Vaisse 2014, p. 24.
- [14] Lettre de Bénédite à Kaempfen, 22 juin 1894 (AN 20144790/80).
- [15] Lettre de Bénédite à Kaempfen, 22 décembre 1894 (AN 20144790/80).
- [16] Ibid.
- [17] Mirbeau 1894, p. 1.
- [18] Alexandre 1895, p. 1.
- [19] Le Temps 1895, p. 2.
- [20] PV du CCMN, 20 mars 1894, p. 50 (AN 20150157/31 ; consultable en ligne).
- [21] Lettre de l’Académie des Beaux-arts au Ministre de l’Instruction publique, des Beaux-arts et des Cultes, 28 février 1897 (AN 20144790/80).
- [22] Lettre de Mme E. Koenig [à Léonce Bénédite ?], 29 mars 1901 (AN 20144790/80).
- [23] Lettre du docteur Merson à Henri Verne, 16 septembre 1928 (AN 20144790/80).
- [24] Deux « Etat descriptif et estimatif de la collection de tableaux dépendant tant de la succession de feu Monsieur Martial Caillebotte que de la communauté ayant existé entre lui et Madame Marie Minoret son épouse […] », respectivement datés du 15 avril 1910 pour leur villa de Pornic et du 3 mai 1910 pour leur appartement du 9, rue Scribe à Paris (AD 77, cote 112E891-1 ; consultables en ligne).
- [25] Lettre d’Henri Verne au docteur Merson, 20 septembre 1928 ; Lettre de Marie Caillebotte au docteur Merson, 29 septembre 1928 ; lettre du docteur Merson à Henri Verne, 4 octobre 1928 (AN 20144790/80).
- [26] Note sur la collection Caillebotte, 17 novembre 1931 (AN 20144790/80).
Bibliographie sélective
- Alexandre 1895
- Alexandre, Arsène, « La collection Caillebotte refusée », L’Éclair, 12 janvier 1895.
- Bastoen 2015
- Bastoen, Julien, L’Art contre l’État ? La trajectoire architecturale du musée du Luxembourg dans la construction de l’illégitimité de l’action artistique publique, 1848-1920, thèse, université Paris-Est, 2015 ; consultable en ligne.
- Berhaut 1947
- Berhaut, Marie, Gustave Caillebotte : son œuvre, sa collection, mémoire de recherche approfondie : histoire des arts au XIXe siècle et au début du XXe siècle, Paris, École du Louvre, 1947.
- Berhaut 1978
- Berhaut, Marie, Caillebotte : sa vie et son œuvre. Catalogue raisonné des peintures et pastels, Paris, Fondation Wildenstein, 1978.
- Berhaut 1985
- Berhaut, Marie, « Le legs Caillebotte. Vérités et contre-vérités », Bulletin de la Société d’histoire de l’art français, séance du 3 décembre 1983, Paris, 1985, p. 209-239.
- Berhaut 1994
- Berhaut, Marie, Gustave Caillebotte : catalogue raisonné des peintures et pastels, nouvelle édition revue et augmentée avec le concours de Sophie Pietri, Paris, Institut Wildenstein, 1994.
- Distel 1994
- Distel, Anne, Druick, Douglas W. et Groom, Gloria (dir.), Gustave Caillebotte 1848-1894, cat. expo. [Paris, galeries nationales du Grand Palais, 12 septembre 1994-9 janvier 1995 ; Chicago, The Art Institute, 15 février-28 mai 1995], Paris, RMN, 1994.
- Geffroy 1894
- Geffroy, Gustave, « L’art d’aujourd’hui. La collection Caillebotte », Le Journal, 19 mars 1894.
- Laurent 1982
- Laurent, Jeanne, « L’affaire Caillebotte, le refus de 29 tableaux impressionnistes (1894-1897) », Arts et pouvoirs en France de 1793 à 1981, université de Saint-Étienne, 1982, p. 84-99.
- Le Temps 1895
- « Au jour le jour. Le legs Caillebotte », Le Temps, 13 janvier 1895.
- Mirbeau 1894
- Mirbeau, Octave, « Le legs Caillebotte et l’État », Le Journal, 24 décembre 1894.
- Perrin 2024
- Perrin, Paul (dir.), Caillebotte et les impressionnistes. Histoire d’une collection, Paris, musée d’Orsay, Hazan, 2024.
- Schmitt 1897
- Schmitt, Jean-E., « L’affaire Caillebotte », Le Siècle, 14 mars 1897.
- Tabarant 1921
- Tabarant, Adolphe, « Le peintre Caillebotte et sa collection », Bulletin de la vie artistique, 1er août 1921.
- Vaisse 1985
- Vaisse, Pierre, « Le legs Caillebotte d’après les documents », Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, séance du 3 décembre 1983, Paris, 1985, p. 201-208.
- Vaisse 2014
- Vaisse, Pierre, Deux façons d’écrire l’histoire. Le legs Caillebotte, Paris, Institut national d’histoire de l’art / éditions Ophrys, 2014.