Découvrez les invités des rencontres organisées dans le cadre du festival « Norvégiennes en scène »

Sous-titre
Littérature, design et architecture : rendez-vous au fumoir les 23 et 24 novembre
Norvégiennes en scène
Voir l'édition
Norvégiennes en scène
Voir l'édition

Dans le cadre du festival « Norvégiennes en scène », sont invités, pour une série de courtes rencontres organisées dans le fumoir, Didier Blonde, Marta Breen, Gabriel Dufay, Katherine Nedrejord et Marianne Ségol-Samoy pour parler de littérature, tandis que Cecilie Molvaer Jorgensen vous fera découvrir la créativité norvégienne en matière de design et d’architecture.

Corps de texte

 Didier Blonde, écrivain français né en 1953, est l’auteur d’essais et de romans, plusieurs fois primé. Il a notamment reçu le prix Roland de Jouvenel de l'Académie Française pour L'Inconnue de la Seine (2013), le prix Renaudot essai pour Leïlah Mahi 1932 (2015), ouvrages publiés chez Gallimard, ou encore le prix Georges Brassens pour Cafés, etc. (2019), édité au Mercure de France. Après avoir pris pour sujet des personnages de fictions (Rocambole, Arsène Lupin, Fantômas… dans Les Voleurs de visages, Métailié, 1992), des personnalités réelles (Baudelaire en passant, Gallimard, 2003 ; L’inconnue de la Seine, Gallimard, 2012), Didier Blonde poursuit son cheminement parmi ces êtres étroitement liés à Paris dans son dernier roman, dont le titre Oslo, de mémoire semble l’en éloigner pour mieux l’y ramener. Dans cet ouvrage, c’est la figure bien réelle de Cora Sandel qu’il convoque, venue à Paris pour y étudier la peinture en 1906 et qui deviendra une des grandes autrices scandinaves, pourtant peu traduite en France.

  • Dimanche 24 novembre à 15h : Oslo, de mémoire

Marta Breen, née en 1976, est une autrice et journaliste norvégienne féministe engagée pour les droits des femmes. Dans ses ouvrages, elle explore les enjeux d'égalité, la représentation féminine et les biais historiques envers les femmes. Marta Breen utilise son humour et son sens de l'ironie pour rendre les sujets féministes accessibles et percutants, touchant un public large en Norvège et à l'international. Ces ouvrages, traduits en plusieurs langues, sont en effet disponibles dans de nombreux pays. En France, Histoire(s) de femmes, 150 ans de lutte pour leur liberté et leurs droits et La chute du patriarcat, deux romans graphiques illustrés par Jenny Jordahl, sont disponibles aux éditions Larousse. En mettant en lumière les injustices sociales et les contributions souvent négligées des femmes à travers l'histoire, avec un ton à la fois satirique et pédagogique, elle contribue à susciter des discussions sur le féminisme contemporain.

  • Samedi 23 novembre à 14h : La place des femmes dans le monde

Gabriel Dufay, comédien et metteur en scène, est un grand connaisseur de l’œuvre de Jon Fosse lauréat du prix Nobel de littérature, dont il a monté la pièce Ylajali en 2013. Pour préparer sa mise en scène, il a rencontré l’auteur norvégien en 2012. Ont suivi deux autres entretiens. Ces trois discussions réalisées sur une période d’une dizaine d’années sont regroupées dans un livre, Écrire, c’est écouter, publié par les éditions de l’Arche en 2023. Ces entretiens permettent de comprendre l’écriture de l’auteur, épurée, minimaliste, entre silence et non-dit, à la fois introspective et méditative. Fasciné par l’univers sobre et poétique de Jon Fosse, Gabriel Dufay s’est affirmé comme un passeur sensible de l’œuvre de l’auteur norvégien.

  • Samedi 23 novembre à 15h : Les Prix Nobel de littérature en Norvège

Cecilie Molvaer Jorgensen travaille pour DOGA, agence chargée de promouvoir le design et l’architecture norvégienne. Journaliste, Cecilie Molvaer Jorgensen a longtemps travaillé pour des magazines norvégiens de design et d'art de vivre, notamment en tant que rédactrice en chef du mensuel Bo Bedre. Son travail au sein de DOGA s’inscrit dans la continuité de son engagement pour la promotion du mobilier de conception norvégienne qu’elle n’a cessé de renforcer durant son parcours dans la presse.

  • Samedi 23 novembre à 12h : Le design norvégien aujourd’hui. Nature, beauté et écologie

Katherine Nedrejord, autrice norvégienne née en 1987, est une voix montante de la littérature contemporaine. D'origines sami et norvégiennes, elle porte dans son œuvre une dimension identitaire forte, abordant les défis et la richesse culturelle de la communauté sami, souvent marginalisée en Scandinavie. Dramaturge, romancière adulte et jeunesse et poétesse, Katherine Nedrejord se distingue par sa capacité à créer des récits qui naviguent entre fiction et réalité, et qui abordent les questions de violence, de traumatisme et de résilience. Son roman Forbryter og straffet (Criminelle et punie), explore les thèmes de la justice et de la culpabilité. Ses textes se singularisent par leur intensité émotionnelle et l’exploration des silences et des non-dits, éléments marquants dans la culture sami. En adoptant des perspectives nouvelles et des voix rarement entendues, Nedrejord contribue ainsi à renouveler et enrichir la scène littéraire norvégienne. Ses ouvrages qui lui ont valu plusieurs distinctions, ne sont cependant pas encore traduits en France.

  • Samedi 23 novembre à 16h : Minorités sami en littérature

Marianne Ségol-Samoy est traductrice. Spécialiste des lettres scandinaves, elle a traduit de nombreuses pièces de théâtre et romans, ainsi que des ouvrages pour la jeunesse. De Jon Fosse, elle a traduit Vent fort – Un poème scénique publié par les éditions de l’Arche en 2024. Du suédois, elle a traduit, entre autres, Henning Mankell, Katarina Mazetti et Per Olov Enquist. Par son travail qui rend accessibles ces voix venues du nord, Marianne Ségol-Samoy joue un rôle essentiel dans la diffusion de la culture norvégienne et plus largement scandinave en France.

  • Samedi 23 novembre à 15h : Les Prix Nobel de littérature en Norvège
  • Samedi 23 novembre à 16h : Minorités sami en littérature
En librairie-boutique