Entretien avec Leïla Jarbouai, Vibeke Waallann Hansen et Estelle Bégué, commissaires de l'exposition « Harriet Backer (1845-1932). La musique des couleurs »



Leïla Jarbouai, conservatrice en chef, arts graphiques et peintures, musée d’Orsay, Vibeke Waallann Hansen, conservatrice au département expositions et collections, musée national d'Oslo, et Estelle Bégué, chargée d’études documentaires, musée d’Orsay, toutes trois commissaires de « Harriet Backer (1845-1932). La musique des couleurs » nous présentent le parcours de l'exposition ouverte au public depuis le 24 septembre 2024 et jusqu'au 12 janvier 2025.
Exposition
Harriet Backer (1845-1932)
La musique des couleurs
Entretien avec Leïla Jarbouai, Vibeke Waalann Hansen et Estelle Bégué, commissaires de l'exposition
Vibeke Waallann Hansen, commissaire du département Exhibitions and Collections au Musée National d’Oslo :
Mon tableau préféré est évidemment celui-ci. Je pense que de nombreuses personnes, tout du moins de nombreux Norvégiens, adorent l'Intérieur bleu peint par Harriet Backer en 1883. Dans ce tableau, le modèle est en réalité l’une de ses amies, également peintre, Asta Nørregaard. Elle est assise et vêtue d’une très jolie robe oscillant entre le noir et le bleu. Elle est en train de broder, semble-t-il, dans un appartement bourgeois, et la lumière entre par la droite. Le tableau n’est pas seulement bleu, il est aussi vert, rouge, il y a beaucoup de couleurs dans le tableau, et il évoque une sorte de silence. Parallèlement, tandis qu’elle peignait Intérieur bleu, elle travaillait également sur un portrait de Kitty Kielland, sa meilleure amie, car elle était aussi portraitiste. Elle travaillait donc à la fois sur un portrait et sur cette musique ou cette scène de l'Intérieur bleu. Et je trouve intéressant que le modèle soit Asta Nørregaard, car c’est ce qu’ont dit certaines personnes. Nous pourrions aussi dire qu’il s’agit d’un portrait d’Asta Nørregaard, mais je ne pense pas que ce soit le cas, car ce n’était pas l’idée d'Harriet Backer. À travers ce tableau, son objectif était de peindre une scène représentant une femme bourgeoise, une scène réaliste de cette époque.
Vibeke Waallann Hansen : I have this very obvious favorite painting, which is, I think, very many, at least Norwegians, love Blue Interior by Harriet Backer from 1883. What we see in this painting is the model is actually a friend of her, who was also a painter, Asta Nørregaard. She is sitting in a very nice blue, black, blue dress. Embroidering, it seems like, sitting in a bourgeois apartment, and the light is coming in from the right. It is not only blue, it’s also green, it’s red, there’s a lot of color in the picture, and it has a kind of silence to it, the painting. At the same time, when she was painting Blue Interior, she was also working on a portrait of Kitty Kielland, her best friend because she was also a portrait painter. So she was working on a portrait and also this scene in Blue Interior. And I think it’s interesting that Asta Nørregaard is the model because some people have said that this could also be said to be a portrait of Asta Nørregaard, but I don’t think so, because that was not the point of Harriet Backer. Her point with this painting was that it was a scene showing, a bourgeois woman, a realistic scene from that time.
Estelle Bégué :
S’il faut n’en choisir qu’une, moi, je prendrai un intérieur musical, justement. Je prendrai une petite scène qui s’intitule Au piano, qui date de 1894, où elle peint sa sœur, Agathe, en train de jouer au piano.
Et c’est l’une de ces fameuses scènes dont nous parlions tout à l’heure, où elle a vraiment cette touche vibrante, cette touche très spécifique, où elle essaye, par cette touche, de nous faire entendre les notes de musique en train de se jouer, cette touche vraiment très mouvante. Et aussi ces couleurs qui commencent à être de plus en plus vives en ce milieu de la décennie des années 1890, où vraiment elle commence à avoir son style qui s’affranchit de toutes ces contraintes anciennes liées à sa formation. Elle est libre de plus en plus dans sa touche, de plus en plus dans l’emploi des couleurs, et je trouve que c’est vraiment le moment où on trouve la spécificité du style d’Harriet Backer.
Leïla Jarbouai :
Alors j’aime beaucoup Mon atelier, une œuvre plus tardive, de 1913, qui est une œuvre d’assez grand format par rapport au corpus d’Harriet Backer.
Nous voyons une femme penchée sur des plantes devant une baie vitrée, devant de très grandes fenêtres. Ces fenêtres sont en écho avec des tableaux qui sont accrochés sur un mur, et ces tableaux, avec leur verre en fait, captent la lumière de la fenêtre. Il y a donc ce dialogue entre les cadres, entre les œuvres et cette lumière extérieure qui pénètre l’intérieur. Un peu comme dans la peinture de Vermeer, nous avons l’impression dans ce tableau de vivre un moment suspendu.
Leïla Jarbouai :
Le musée d’Orsay cherche à montrer la face encore trop cachée de l’histoire de l’art, mais qu’on découvre de plus en plus, ce continent immense en cours de découverte qu’est le continent des artistes femmes. C’est vraiment une volonté, on peut dire féministe, de montrer qu’il y a eu de grandes créatrices.
Vibeke Waallann Hansen :
Je trouve cela très intéressant d’exposer Harriet Backer à Paris aujourd’hui. Puisqu’elle a aussi vécu ici pendant dix ans, elle a vu certaines expositions impressionnistes, elle a vu toutes ces collections à travers la ville et a été grandement inspirée par l’art français. Harriet Backer faisait partie des plus grands peintres norvégiens de son époque. C’était assez inhabituel parce que c’était une femme. Vous savez, à cette époque, rares sont les femmes qui devenaient artistes. Mais je pense qu’Harriet Backer était très déterminée dès son plus jeune âge à devenir artiste.
Vibeke Waallann Hansen : Bringing Harriet Backer to Paris now, I think that’s really interesting. And since she also lived here for ten years, she saw some of the impressionist exhibitions, she saw all these collections in the city, and she was very much inspired by French art. Harriet Backer was one of the main Norwegian painters in her time. And that was quite unusual because she was a woman, you know, in that time, not so many women became artists. But I think Harriet Backer was very determined quite early on, she was quite young when she wanted to be an artist.
Leïla Jarbouai :
Harriet Backer est probablement la peintre norvégienne la plus connue dans son pays pour la période du XIXᵉ siècle. Elle figure parmi les grands noms norvégiens aux côtés d’Edvard Munch. C’est une artiste qui a eu un parcours particulier par son engagement aussi féministe. Elle a vraiment voué sa vie à son art et elle a créé un univers qui imprègne profondément la culture norvégienne.
Estelle Bégué :
C’est vraiment sa position au sein de la société norvégienne et ce sont vraiment ses convictions personnelles qui font qu’elle se démarque. Elle en assume même les conséquences dans sa vie personnelle. Elle dira que, si elle ne s’est jamais mariée, c’était pour pouvoir se dévouer entièrement à son art et à sa peinture. Ce sont quand même des prises de position très fortes, d’un point de vue personnel.
Leïla Jarbouai :
Pour elle, l’art n’était pas politique. C’était avant tout une harmonie de couleurs, de lignes. Elle était très sensible au côté plastique de la peinture et c’est la matière peinture qui l’intéressait avant tout. Elle disait d’ailleurs qu’on ne se demandait pas si Rembrandt et d’autres grands maîtres avaient été des personnes morales. Ça n’était pas vraiment le sujet. Ce qui comptait, c’était la puissance du tableau. Mais quand même, malgré cette affirmation, nous pouvons voir qu’il y a une grande part accordée aux femmes dans ses tableaux, aux femmes comme sujets, qui sont au centre de leurs intérieurs, qui sont dans une solitude et une quiétude que l’artiste traduit avec ses pinceaux. Elle montre en quelque sorte cet espace à soi dont parle Virginia Woolf, et elle le montre vraiment de manière très répétée.
Leïla Jarbouai :
Comme le sous-titre de l’exposition l’indique, « La musique des couleurs », nous allons accorder une place centrale au rapport entre la peinture et la musique, à l’intérêt d’Harriet Backer pour la musique, que ce soit au sens propre, c’est-à-dire les représentations de scènes musicales, en lien avec sa sœur, qui était une musicienne renommée, et également la musique comme écoute, comme équivalence aussi entre les arts.
Estelle Bégué :
L’exposition commence par une section dévolue à sa formation et à ses voyages auprès de sa sœur, Agathe Backer. Le public pourra donc découvrir en tout premier ses œuvres de jeunesse et les copies des maîtres anciens qu’elle faisait dans les musées qu’elle a visités, et notamment au Louvre. Il y a une copie de Rembrandt. Ensuite, la deuxième section de l’exposition est dévolue à son cercle amical dans ses années parisiennes. L’idée, c’est de montrer comment ces femmes scandinaves pouvaient vivre ensemble à Paris, s’entraider dans un pays étranger et créer entre elles une sorte d’émulation artistique. On y voit des histoires d’amitié entre elles, il y a par exemple des portraits croisés que le public va pouvoir découvrir.
Leïla Jarbouai :
Nous présentons des œuvres de Kitty Kielland, notamment un très beau portrait qui nous vient de Lillehammer où elle représente Harriet Backer dans l’atelier qu’elles partageaient et qui est vraiment un tableau hommage à leur amitié où tout est sous le signe de la dualité, du double, comme une résonance à leur dualité. Toutes les deux étaient très complémentaires. Nous montrons également des œuvres d’Asta Nørregaard, qui est la personne représentée dans l’Intérieur bleu peint par Harriet Backer. Nous présentons également Bertha Wegmann, Jeanna Bauck, Hildegard Thorell et d’autres artistes nordiques qui ont travaillé avec Harriet Backer et qui ont même écrit, d’ailleurs, sur leurs amitiés artistiques à Paris. A Paris, mais pas seulement. Nous montrerons également des tableaux, réalisés en Bretagne, puisque ces artistes ont beaucoup fréquenté la Bretagne, qui a été vraiment un foyer artistique international, d’abord irlandais, états-unien, puis scandinave, puis polonais. Vraiment, tous ces artistes allaient à Pont-Aven, à Concarneau et à Rochefort-en-Terre. Donc une région qui a attiré Kitty Kielland et Harriet Backer plusieurs étés.
Estelle Bégué :
Et ensuite nous déclinons les différents motifs qu’elle a suivis tout au long de sa carrière, en commençant tout d’abord par les intérieurs musicaux et les scènes de musique. Ensuite, nous nous intéressons aux intérieurs rustiques, notamment en Bretagne et aussi en Norvège.
Leïla Jarbouai
Ensuite, la section dévolue aux intérieurs d’églises s’intitule « Rites et reflets » et réunit les principales églises peintes par l’artiste sous différents angles. Ensuite, le visiteur pourra contempler des natures mortes, des intérieurs sans personnages, dans une section intitulée « La vie secrète des choses », où les mêmes objets sont mis en scène de diverses manières dans la peinture d’Harriet Backer. Jusqu’au dernier groupement d’œuvres, autour des fenêtres, qui devient vraiment le principal motif. Nous montrons quelques scènes d’extérieur peintes par Harriet Backer, scènes auxquelles nous donnons plus d’importance scénographiquement qu’en Norvège.
C’est une artiste assez déroutante, qui échappe aux « -ismes ». D’un côté, elle s’inspire de la tradition des peintures des écoles du Nord, des anciens Pays-Bas jusqu’au XVIIIᵉ français, dans la lignée de Chardin, et en même temps, sa facture est très libre. Les couleurs sont très audacieuses, très vives, avec le jeu aussi sur les complémentaires. Donc à la fois réalisme, à la fois impressionnisme. Elle échappe aux deux et elle les réunit en même temps.
Vibeke Waallann Hansen :
Je pense que nous pouvons voir que lorsqu’elle a déménagé à Paris, au début des années 1880, décennie au cours de laquelle elle a vécu quelque temps à Paris, elle a commencé à faire évoluer son style pour adopter une manière plus moderne de peindre, où elle se concentrait davantage sur la lumière et les couleurs. Les impressions, les impressions lumineuses. La couleur occupe une place très importante dans ses tableaux. Et elle a beaucoup travaillé avec les couleurs. L’un de ses tableaux les plus célèbres s’appelle Intérieur bleu. Il date de 1883.
Nous pouvons voir qu’elle s’est inspirée de certains peintres impressionnistes lorsqu’elle a peint cet Intérieur bleu. On dit souvent que c’est le tableau qui a marqué ses débuts ou qui l’a fait connaître. Je pense qu’elle voulait raconter des histoires sur les gens de son époque. Elle a commencé en tant que peintre réaliste. Et, comme je l’ai dit, elle a aussi été influencée par les impressionnistes. Mais elle était aussi très réaliste dans sa manière de vouloir raconter la vie des gens ordinaires ou, disons, différents de son époque. Son concept était de montrer des intérieurs privés.
Vibeke Waallann Hansen : I think also you can see when she moved to Paris, in the beginning of the 1880s, when she had lived in Paris for some years, she started to change her style in the direction of a more modern way of painting, where she’s focusing more on the light and the colors. Impressions, the light impressions. Color is very important in her paintings, and she worked a lot with colors. One of her most famous paintings is called Blue Interior. It’s from 1883. You can see that she has looked at some of the Impressionists painters when she painted Blue Interior. We often say that this is her debut painting or breakthrough. I think she wanted to tell stories about people in her own time. She started out being kind of a realist painter. And as I said, she was also influenced by the Impressionists. but she was very much also realist in the way that she wanted to tell about ordinary, or so to say, different people of her own time. And her concept was to show private homes.
Estelle Bégué :
La formule qui circule pour sa peinture, c’est de dire qu’elle fait du plein air en intérieur. Elle est véritablement passionnée par la peinture des intérieurs. Ça va rester l’un de ses sujets favoris tout au long de sa carrière. Mais ce qu’elle regarde, ce n’est pas forcément la description des pièces, c’est véritablement comment la lumière va venir dialoguer et percuter d’une certaine façon les personnes et les meubles disposés autour d’elle. Et ça va vraiment être une question de rendu de textures, de rendu de couleurs. Elle va aller presque jusqu’à des zones abstraites dans ses tableaux, juste pour rendre vraiment la diffraction des couleurs.
Leïla Jarbouai :
C’est une artiste qui travaillait très lentement parce qu’elle travaillait, comme le disait Estelle, une sorte de plein air en intérieur, c’est-à-dire qu’elle travaille sur le motif sans dessins préparatoires quasiment, ou alors ce sont des dessins uniquement pour la mise en place de la perspective. Il fallait donc de bonnes conditions aussi, sachant que, même quand elle habitait à Paris, elle revenait régulièrement en Norvège et que le climat norvégien n’était pas toujours clément pour de longues sessions de travail, notamment dans les églises. Donc un travail extrêmement lent. Il ne faut pas non plus oublier qu’elle a été enseignante pendant vingt ans, donc cela lui a pris beaucoup de temps, surtout que c’était une excellente pédagogue. Elle a permis à chaque élève d’épanouir son propre style, un peu comme Gustave Moreau. Tout cela fait qu’effectivement elle a un corpus très restreint finalement par rapport au nombre d’années de sa carrière. Nous sommes très sélectifs pour montrer vraiment le meilleur. L’idée, ce n’est pas de noyer le visiteur dans un flot d’œuvres. Nous avons choisi une proportion représentative, mais également de très grande qualité, pour que les visiteurs puissent passer du temps devant chaque tableau, se plonger vraiment dans la contemplation. Ce sont des tableaux qui se révèlent dans la lenteur, qui sont très subtils dans le rendu des couleurs, de la lumière.
Exposition Harriet Backer (1845-1932)
La musique des couleurs
Musée d’Orsay
24.09.24 - 12.01.25
Crédits des œuvres
Harriet Backer (1845 – 1932)
- L’Adieu, 1878, huile sur toile, Oslo, National Museum
- À la lumière de la lampe, 1890, huile sur toile, Bergen, Kode Bergen Art Museum
- Andante, 1881, huile sur toile, Stavanger, Stavanger Art Museum, MUST
- L’Artiste Kitty Kielland, 1883, huile sur toile, Oslo, National Museum
- À Sandvikselven, 1890, huile sur toile, Oslo, National Museum
- Au musée de Cluny, 1885, huile sur toile, collection particulière
- Au piano, 1894, huile sur toile, Oslo, National Museum © National Museum / Børre Høstland
- Au piano de mon arrière-grand-mère, 1921, huile sur toile, collection particulière
- L’Autel de l’église de Tanum, 1891, huile sur toile, collection particulière
- L’Autel de la stavkirke d’Uvdal, 1909, huile sur toile, Bergen, Kode Bergen Art Museum
- Automne, Strålsjøen, 1894, huile sur toile, Oslo, National Museum
- Autoportrait (inachevé), 1910, huile sur toile, collection particulière
- © Fotograf Engvig
- Baptême dans l’église de Tanum, 1892, huile sur toile, Oslo, National Museum
- La Bibliothèque de Thorvald Boeck, 1902, huile sur toile, Oslo, National Museum
- © National Museum / Børre Høstland
- Blanchiment du linge, 1886-1887, huile sur toile, Bergen, Kode Bergen Art Museum
- Le Bon Samaritain, copie d’après l’élève de Rembrandt, Constantijn van Renesse, 1884-1886, huile sur toile, Bergen, Kode Bergen Art Museum
- © Photo Kode / Dag Fosse
- Chez moi, 1887, huile sur toile, Oslo, National Museum
- Le Chœur de l’église de Tanum, 1892, huile sur toile, collection particulière
- Le Compositeur Johan Backer Lunde, 1896, huile sur toile, Oslo, National Museum
- Les Cordonniers [Bygdeskomakare], 1887, huile sur toile, Stockholm, Nationalmuseum, don Torsten Laurin, 1925
- Dans les quartiers des domestiques, 1877, huile sur toile, collection particulière
- Entrée de l’église de Tanum, 1892, huile sur toile, collection particulière
- Un érudit dans son étude [En lærd], 1877, huile sur toile, collection particulière
- Femme à sa couture, 1890, huile sur toile, collection particulière
- Femme cousant à la lueur de la lampe, 1890, huile sur toile collée sur panneau de bois, Oslo, National Museum
- Ferme à Rochefort-en-Terre, Bretagne, 1881, huile sur panneau de bois, Oslo, National Museum
- La Ferme de Jonasberget, 1892, huile sur toile, Bergen, Kode Bergen Art Museum
- La Ferme de Grimahar, 1919, huile sur toile, collection particulière
- Fourre-tout, intérieur de Rochefort-en-Terre, Bretagne, 1882, huile sur toile, collection particulière
- Le Grand Frère jouant au piano, 1890, huile sur toile, Göteborg, Gothenburg Museum of Art
- Inger Kathrine Smith Petersen, vers 1870, huile sur toile, collection particulière
- Intérieur bleu, 1883, huile sur toile, Oslo, National Museum © National Museum / Børre Høstland
- Intérieur de ferme, Skotta, Bærum, 1887, huile sur toile, Oslo, National Museum
- Intérieur de la résidence du régisseur du château, 1896, huile sur toile, collection particulière
- Intérieur de la stavkirke d’Uvdal, 1909, huile sur toile, Bergen, Kode Bergen Art Museum
- Intérieur de l’église Sainte-Marie, 1913, huile sur toile, Bergen, Kode Bergen Art Museum
- Intérieur de l’église de Tanum, esquisse, 1891, huile sur toile, collection particulière
- Intérieur de l’église de Tanum (esquisse), 1891, huile sur toile, Bergen, Kode Bergen Art Museum
- Intérieur de Rochefort-en-Terre, Bretagne (motif de l’après-midi), 1882, huile sur toile, Oslo, Det Kongelige Slott / The Royal House of Norway
- Intérieur de Rochefort-en-Terre, Bretagne (motif du matin), 1882, huile sur toile, Bergen, Kode Bergen Art Museum
- Intérieur du pensionnat de Nordgårds, 1926-1930, huile sur toile, collection particulière
- Intérieur d’Øvre, Nanset, 1885, huile sur toile, Oslo, Ministère des Affaires étrangères
- Intérieur, le soir, 1896, huile sur toile, Oslo, National Museum
- Intérieur, Strålsjøen, 1900, huile sur toile, Trondheim, Trondheim Kunstmuseum
- Les Joueurs de cartes, 1897, huile sur toile, Oslo, National Museum
- Lavande, 1914, huile sur toile, Bergen, Kode Bergen Art Museum
- Madame Nenna Janson Nagel, née Backer Lunde, 1896-1897, huile sur toile, Bergen, Kode Bergen Art Museum
- La Maison Einabu à Folldal, 1920, huile sur toile, Bergen, Kode Bergen Art Museum
- La Maison Einabu à Folldal, 1920, huile sur toile, Oslo, National Museum
- Mon atelier, 1918, huile sur toile, Bergen, Kode Bergen Art Museum © Photo Kode / Dag Fosse
- Le Mont Einund, 1897, huile sur toile, Bergen, Kode Bergen Art Museum
- Musique, intérieur à Kristiania, 1890, huile sur toile, Oslo, National Museum
- Musique, intérieur à Paris, 1887, huile sur toile, Oslo, National Museum
- Musique, Paris, 1887, Huile sur toile, Bergen, Kode Bergen Art Museum
- Nature morte, 1916, huile sur toile, Oslo, National Museum © National Museum / Børre Høstland
- Nature morte (inachevée), 1914-1916, huile sur toile, Collection particulière © National Museum / Børre Høstland
- Nature morte, dite aussi Image éternelle (inachevée), 1918-1931, huile sur toile, Tønsberg, Haugar Vestfold Kunstmuseum © Photo Thomas Widerberg
- Nature morte au masque, 1916, huile sur toile, collection particulière
- Nature morte avec coupe de fruits et vase bleu, 1914, huile sur toile, collection particulière
- Nature morte avec plante en pot, 1912, huile sur toile, Bergen, Kode Bergen Art Museum
- Paysage à Bærum, 1890, huile sur toile, Oslo, National Museum
- Paysage, Eggedal, 1888, huile sur toile, Stockholm, Nationalmuseum, don roi Oscar II, 1905
- Près du berceau suspendu, 1898, Huile sur toile, Oslo, Norske Selskab
- Relevailles, sacristie de l’église de Tanum, 1892, huile sur toile, Bergen, Kode Bergen Art Museum
- La Sacristie de l’église de Stange, 1903, huile sur toile, Bergen, Kode Bergen Art Museum
- Sainte communion dans l’église de Stange (étude), 1899, huile sur toile, collection particulière
- Sainte communion dans l’église de Stange, 1903, huile sur toile, Oslo, National Museum
- Le Séchage du linge, 1886, huile sur toile, État norvégien, en dépôt au Kode Bergen Art Museum
- Soins spirituels, 1892, huile sur toile, collection particulière
- Solitude, 1878-1880, huile sur toile, collection particulière
- Vedastine Aubert, vers 1910, huile sur toile, Oslo, National Museum
- Le Vieux Chalet de Kolbotn, la maison de Hulda et Arne Garborg, 1896, huile sur toile, Oslo, National Museum
- Vue de ma fenêtre, 1912, huile sur toile, collection particulière
- Vue de ma fenêtre, 1918, huile sur toile, Bergen,
- Vue de mon balcon, 1915, huile sur toile, Oslo, National Museum
Jeanna Bauck (1840 – 1926)
- L’Artiste danoise Bertha Wegmann peignant un portrait, 1889, huile sur toile, Stockholm, Nationalmuseum, don Mme Toni Agnes Möller-Wegmann, 1930
Kitty Kielland (1843 – 1914)
- L’Écrivain Arne Garborg dans l’atelier de Kielland à Paris, 1887, huile sur toile, Oslo, National Museum
- Harriet Backer dans son atelier, Paris, 1883, huile sur toile, Lillehammer, Lillehammer Kunstmuseum
- Paysage, Cernay-la-Ville, vers 1880, huile sur toile, Oslo, National Museum
- © National Museum / Børre Høstland
- Paysage à Ogna, Jæren, 1879, huile sur toile, Oslo, National Museum © National Museum / Børre Høstland
- Tourbière à Jæren, 1882, huile sur toile, Oslo, National Museum
Asta Nørregaard (1853 - 1933)
- Dans l’atelier à Paris, 1883, Huile sur toile, Oslo, Norske Selskab © Image courtesy of Norske Selskab. Photo Morten Henden Aamot
- Intérieur musical, 1880, huile sur toile, Oslo, National Museum
Eilif Peterssen (1852 – 1928)
- Harriet Backer, 1878, huile sur toile, Oslo, National Museum
Hildegard Thorell (1850 – 1930)
- Sigrid Lindberg (1871-1942), violoniste, 1890, huile sur toile, Stockholm, Nationalmuseum, achat avec les fonds du Nationalmusei Vänner, 2020
Bertha Wegmann (1847 – 1926)
- L’Artiste Jeanna Bauck, 1881, huile sur toile Stockholm, Nationalmuseum, don Mme Toni Agnes Möller-Wegmann, 1930
Sofie Werenskiold (1849 –1926)
- Femme lisant dans un parc, 1882, huile sur toile, Oslo, National Museum © National Museum / Børre Høstland
- Pensive, 1881, huile sur toile, Oslo, National Museum
Olav Rusti (1859-1920)
- Harriet Backer, 1879, crayon sur papier ©Nasjonalmuseet, Oslo / Anne Hansteen
Anonyme
- Artistes norvégiens à Munich, vers 1876, photographie gélatino-argentique © unidentified photographer, Nasjonalmuseets dokumentasjonsarkiv / The National Museum, Oslo
Scénographie : Maud Martinot. Graphisme Balam – Estelle Maugras
Musique : Agathe Backer Grøndahl, Svalenes flukt, (extrait), Fantasistykker, op.39, 1896.Christian Grøvlen, piano.
Une production du musée d’Orsay / Direction du numérique :
Agnès Abastado, Anat Meruk, Nina Guyader, Aude Durand Delannoy, Enzo Della Femmina
Avec la participation de
Leila Jarbouai, Conservatrice en chef, arts graphiques et peintures du musée d’Orsay, Vibeke Waalann Hensen, Commissaire du département Exhibitions and Collections au Musée national d’Oslo
Estelle Bégué, Chargée d’études documentaires au Musée d’Orsay
Entretien réalisé par
Scarlett Reliquet, Chargée de programmation culturelle et scientifique
Production déléguée : YouBLive
Florent Peiffer, Élise Richard, Rosemarie Voisine
Réalisation & Montage :
Marie-Cécile Lucas
Image : Simon Debreucq, Romaric Moins, Amélie Zibret
© Établissement public du musée d'Orsay et du musée de l'Orangerie – Valéry Giscard d'Estaing, 2024.
Réservations sur
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