Œuvres d'ici / paroles d'ailleurs

Sous-titre
Le projet Mahatta
Journée mondiale des réfugiés
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Journée mondiale des réfugiés
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© Musée d'Orsay / Sophie Crépy

Depuis 2017, les musées d’Orsay et de l’Orangerie sont partenaires de l’association Sama for All, qui œuvre pour l’inclusion des personnes réfugiées et migrantes en France par l’art, la culture et les métiers qui y sont liés. Le 10 avril dernier, les participants du projet Mahatta mené par l’association avec le musée d’Orsay ont fait résonner leurs voix dans les collections du musée pour la restitution de l’édition 2025. 

Corps de texte

Le projet Mahatta. Œuvres d’ici / paroles d’ailleurs accompagne des personnes réfugiées et migrantes en France dans la découverte des collections du musée d’Orsay et leur propose des ateliers de prise de parole face aux œuvres.
Cette démarche réaffirme que tous les visiteurs, qu’ils soient familiers ou non des musées, sont légitimes à regarder les œuvres et à interagir avec elles. Avec ce projet collectif, la gare – ou « Mahatta » en arabe - devient un lieu de rencontre et d’expression pour les participants, dont beaucoup se sentent inaudibles dans leur parcours migratoire.
Cette année, les quatorze participants ont été invités à sélectionner une œuvre exposée au musée d’Orsay et ont bénéficié d’un accompagnement pour préparer - au choix - un poème, une chorégraphie ou un texte inspiré de l’œuvre choisie, en français et dans leur langue.

« N’hésitez pas à prendre la parole, à échanger avec les autres, à intégrer des programmes, n’ayez pas peur de briller »
Personne citée
Murad, participant au projet en 2024

Le jeudi 10 avril dernier, riches d’une exploration de plusieurs semaines dans les collections du musée, les 14 participants ont présenté les œuvres choisies, avec leurs mots, en présence du public. L’occasion pour les visiteurs réunis en petits groupes de découvrir les œuvres du musée, à travers un nouveau regard !
A l’issue de leur prestation, une attestation de participation nominative signée par l’Établissement. Elle salue leur engagement sur les sept semaines du projet et leur volonté de s’intégrer en France. 

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