Berce

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René Lalique
Berce
entre 1902 et 1903
épingle à cheveux : corne sculptée, or et diamants
H. 21,5 ; L. 8,5 cm.
Achat en vente publique, 1995
© RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Mathieu Rabeau
René Lalique
Berce
entre 1902 et 1903
épingle à cheveux : corne sculptée, or et diamants
H. 21,5 ; L. 8,5 cm.
Achat en vente publique, 1995
© RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Mathieu Rabeau
René Lalique
Berce
entre 1902 et 1903
épingle à cheveux : corne sculptée, or et diamants
H. 21,5 ; L. 8,5 cm.
Achat en vente publique, 1995
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
René Lalique
Berce
entre 1902 et 1903
épingle à cheveux : corne sculptée, or et diamants
H. 21,5 ; L. 8,5 cm.
Achat en vente publique, 1995
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
René Lalique
Berce
entre 1902 et 1903
épingle à cheveux : corne sculptée, or et diamants
H. 21,5 ; L. 8,5 cm.
Achat en vente publique, 1995
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
René Lalique
Berce
entre 1902 et 1903
épingle à cheveux : corne sculptée, or et diamants
H. 21,5 ; L. 8,5 cm.
Achat en vente publique, 1995
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
René Lalique
Berce
entre 1902 et 1903
épingle à cheveux : corne sculptée, or et diamants
H. 21,5 ; L. 8,5 cm.
Achat en vente publique, 1995
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
René Lalique
Berce
entre 1902 et 1903
épingle à cheveux : corne sculptée, or et diamants
H. 21,5 ; L. 8,5 cm.
Achat en vente publique, 1995
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
René Lalique
Berce
entre 1902 et 1903
épingle à cheveux : corne sculptée, or et diamants
H. 21,5 ; L. 8,5 cm.
Achat en vente publique, 1995
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
René Lalique
Berce
entre 1902 et 1903
épingle à cheveux : corne sculptée, or et diamants
H. 21,5 ; L. 8,5 cm.
Achat en vente publique, 1995
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
René Lalique
Berce
entre 1902 et 1903
épingle à cheveux : corne sculptée, or et diamants
H. 21,5 ; L. 8,5 cm.
Achat en vente publique, 1995
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
René Lalique
Berce
entre 1902 et 1903
épingle à cheveux : corne sculptée, or et diamants
H. 21,5 ; L. 8,5 cm.
Achat en vente publique, 1995
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
René Lalique
Berce
entre 1902 et 1903
épingle à cheveux : corne sculptée, or et diamants
H. 21,5 ; L. 8,5 cm.
Achat en vente publique, 1995
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
René Lalique
Berce
entre 1902 et 1903
épingle à cheveux : corne sculptée, or et diamants
H. 21,5 ; L. 8,5 cm.
Achat en vente publique, 1995
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
René Lalique
Berce
entre 1902 et 1903
épingle à cheveux : corne sculptée, or et diamants
H. 21,5 ; L. 8,5 cm.
Achat en vente publique, 1995
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
René Lalique
Berce
entre 1902 et 1903
épingle à cheveux : corne sculptée, or et diamants
H. 21,5 ; L. 8,5 cm.
Achat en vente publique, 1995
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
René Lalique
Berce
entre 1902 et 1903
épingle à cheveux : corne sculptée, or et diamants
H. 21,5 ; L. 8,5 cm.
Achat en vente publique, 1995
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Michèle Bellot
René Lalique (1860 - 1945)
Niveau médian, Salle 64

L'intérêt considérable que suscitent les bijoux de coiffure à la fin du XIXe siècle s'explique par différentes raisons. Dès le second Empire, l'engouement pour l'Espagne met à l'honneur le traditionnel peigne d'écaille. Puis, la vague japonisante révéle aux occidentaux ces peignes en métal ciselé et bois laqué ainsi que ces longues épingles transformées en véritables objets d'ornement. Par ailleurs, avec la vogue du chignon, peignes et épingles deviennent indispensables. Les bijoutiers s'emparent alors de ces objets pour en faire les prétextes à des recherches décoratives importantes.
La création d'ornements raffinés trouve un maître en la personne de René Lalique. Celui-ci juge la valeur d'un bijou non pas dans la richesse des matériaux, mais dans le seul contenu artistique. Il se laisse ainsi séduire par la corne jugée "obscure et inavouable" qu'il substitue à la traditionnelle et luxueuse écaille.
Ces épingles sont tout à fait représentatives du talent de compositeur et de l'habileté de tour de main dont Lalique fait preuve dans le traitement de la corne. Les ombelles sont immédiatement identifiables. Ce motif jouit à l'époque d'une grande popularité, notamment chez les artistes de l'école de Nancy.
Le créateur stylise d'une manière abstraite les caractères naturalistes de l'ombellifère. Ainsi, par son architecture, le bijou remplit sa fonction : maintenir un chignon et rehausser l'éclat d'une chevelure. Mais la réussite vient aussi du choix des matériaux et de leur subtile alliance. La corne blonde remarquablement sculptée suggère l'aspect millefiori de l'inflorescence des ombelles. Les minuscules diamants captent la lumière et traduisent le miroitement de cette inflorescence. L'or simule les tiges rigides des fleurs et leurs involucres.