Juan Prim, 8 octobre 1868
Henri Regnault
(1843 -
1871)
Rez-de-chaussée,
Salle 24
En voyage en Espagne en 1868, Regnault assiste à la révolution qui met fin au règne d'Isabelle II et au retour du général révolutionnaire Juan Prim (1814-1870) à Madrid.
Le jeune artiste décide d'en faire le héros d'un portrait monumental, qui est autant un hommage au militaire qu'au maître espagnol Diego Velázquez (1599-1660), connu pour ses grands portraits équestres.
Regnault revisite les codes du genre par un traitement à la fois réaliste et dramatique, ainsi qu'il l'explique dans une lettre à son père : "[Prim] vient de gravir une pente, et arrivé au sommet, il arrête court son cheval (à la mode espagnole) et salue à la fois la liberté et sa patrie qu'il lui est permis de revoir".
Le jeune artiste décide d'en faire le héros d'un portrait monumental, qui est autant un hommage au militaire qu'au maître espagnol Diego Velázquez (1599-1660), connu pour ses grands portraits équestres.
Regnault revisite les codes du genre par un traitement à la fois réaliste et dramatique, ainsi qu'il l'explique dans une lettre à son père : "[Prim] vient de gravir une pente, et arrivé au sommet, il arrête court son cheval (à la mode espagnole) et salue à la fois la liberté et sa patrie qu'il lui est permis de revoir".