La Rue Royale après les incendies de la Commune
François Joseph Delintraz
"On marche dans la fumée; on respire un air qui sent à la fois le brûlé et le vernis d'appartement, et de tous côtés, on entend le pschit des pompes. Il est encore, dans bien des endroits, des traces et des débris horribles de la bataille", écrit Edmond de Goncourt le 28 mai 1871, à l'issue des derniers affrontements de la Commune.
C'est ce même instant que François-Joseph Delintraz, portraitiste du faubourg Saint-Honoré, a l'idée d'immortaliser. Nous connaissons de lui une série de prises de vues montrant les pompiers en action, réalisées à proximité de son atelier.
Cette image réalisée le 24 mai, en pleine Semaine sanglante, en fait partie.
La veille, on s'était battu jusqu'à l'aube place de la Concorde puis rue Royale. A l'arrière-plan de la photographie, la maison de la porte Saint-Honoré fume encore. Elle s'écroulera le lendemain matin.
Quatre jours plus tard, la dernière barricade de la Commune tombe à Belleville. Les parisiens découvrent alors une ville profondément marquée par les combats et les incendies.
C'est ce même instant que François-Joseph Delintraz, portraitiste du faubourg Saint-Honoré, a l'idée d'immortaliser. Nous connaissons de lui une série de prises de vues montrant les pompiers en action, réalisées à proximité de son atelier.
Cette image réalisée le 24 mai, en pleine Semaine sanglante, en fait partie.
La veille, on s'était battu jusqu'à l'aube place de la Concorde puis rue Royale. A l'arrière-plan de la photographie, la maison de la porte Saint-Honoré fume encore. Elle s'écroulera le lendemain matin.
Quatre jours plus tard, la dernière barricade de la Commune tombe à Belleville. Les parisiens découvrent alors une ville profondément marquée par les combats et les incendies.
Oeuvre non exposée en salle actuellement