Louis Welden Hawkins
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Alexandre Charpentier
Louis Welden Hawkins
1893
réduction en bronze
H. 26,0 ; L. 21,0 ; P. 12,0 cm (dimensions sans le socle en plexiglas)
Don Gilberte Lomon-Hawkins, 1986
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay)
/ René-Gabriel Ojéda
Alexandre Charpentier
(1856 -
1909)
Oeuvre non exposée en salle actuellement
A l'époque symboliste, les masques abondent, notamment en sculpture. Charpentier en réalise au moins trois dans les années 1893-1894. Il s'agit des portraits des peintres Hawkins et Van Rysselberghe et d'un médecin, le docteur Suchet. Faut-il voir dans ces masques l'influence de Carriès, qui a depuis longtemps exploré ce thème, ou de Desbois ? Le parallèle est frappant avec ce dernier. Or, Charpentier aurait possédé une version en grès émaillé (Parçay-les-Pins, musée Jules Desbois) d'un de ses masques : La Mort.
Louis Hawkins est né en Allemagne en 1849, d'un père anglais et d'une mère autrichienne. Il s'installe à Paris vers 1870. Une étroite amitié unit Charpentier et Hawkins. Les deux hommes peuvent s'être rencontrés à l'Ecole de Beaux-Arts.
Plusieurs influences réciproques se décèlent dans leurs oeuvres. Le modèle du chef d'oeuvre d'Hawkins, Séverine (musée d'Orsay), a également posé pour Charpentier. Les masques du sculpteur hantent les portraits gravés du peintre. Tous deux représentent volontiers des ouvriers au travail : Chantier au Trocadéro, peint en 1892 (coll. part.) a inspiré le relief Tailleurs de pierre (exemplaire au musée d'Orsay).
A ce masque, Hawkins répond en offrant à son ami Procession des âmes ou Noël, toile mystique, peinte en 1893 (coll. Lucile Audouy). Le tableau est ainsi dédicacé : "L W Hawkins à son ami A. CHARPENTIER / 93".
A la différence des photographies de l'artiste, qui nous montrent un "long Viking aux moustaches blondes" (Léon-Paul Fargue), les traits de Hawkins s'affaissent. Si on le voit prématurément fatigué, son expression demeure néanmoins frappante.
Louis Hawkins est né en Allemagne en 1849, d'un père anglais et d'une mère autrichienne. Il s'installe à Paris vers 1870. Une étroite amitié unit Charpentier et Hawkins. Les deux hommes peuvent s'être rencontrés à l'Ecole de Beaux-Arts.
Plusieurs influences réciproques se décèlent dans leurs oeuvres. Le modèle du chef d'oeuvre d'Hawkins, Séverine (musée d'Orsay), a également posé pour Charpentier. Les masques du sculpteur hantent les portraits gravés du peintre. Tous deux représentent volontiers des ouvriers au travail : Chantier au Trocadéro, peint en 1892 (coll. part.) a inspiré le relief Tailleurs de pierre (exemplaire au musée d'Orsay).
A ce masque, Hawkins répond en offrant à son ami Procession des âmes ou Noël, toile mystique, peinte en 1893 (coll. Lucile Audouy). Le tableau est ainsi dédicacé : "L W Hawkins à son ami A. CHARPENTIER / 93".
A la différence des photographies de l'artiste, qui nous montrent un "long Viking aux moustaches blondes" (Léon-Paul Fargue), les traits de Hawkins s'affaissent. Si on le voit prématurément fatigué, son expression demeure néanmoins frappante.