Olympia

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Olympia
1863
huile sur toile
H. 130,5 ; L. 191 cm; pds. 120 kg. avec cadre H. 177,5 ; L. 239 cm
Offert à l'Etat par souscription publique sur l'initiative de Claude Monet, 1890
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Olympia
1863
huile sur toile
H. 130,5 ; L. 191 cm; pds. 120 kg. avec cadre H. 177,5 ; L. 239 cm
Offert à l'Etat par souscription publique sur l'initiative de Claude Monet, 1890
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Avec Olympia, Manet réinvente le thème traditionnel du nu féminin par le jeu d'une peinture franche et sans compromis. Le sujet autant que le langage pictural expliquent le scandale que l'oeuvre provoqua au Salon de 1865. Même si Manet multiplie les références formelles et iconographiques : la Vénus d'Urbin du Titien, la Maja desnuda de Goya et le thème de l'odalisque à l'esclave noire traité par Ingres notamment, il traduit avant tout picturalement la froideur et le prosaïsme d'un sujet bien contemporain.
La Vénus est devenue une prostituée qui défie de son regard le spectateur. Face à cette remise en cause du nu idéalisé, fondement de la tradition académique, la violence des réactions fut considérable. Les critiques vilipendèrent "cette odalisque au ventre jaune" dont la modernité fut pourtant défendue par quelques contemporains avec à leur tête Zola.
Rez-de-chaussée, Salle 14