Peintre sur une corde à noeuds dans la tour Eiffel
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Henri Rivière
Peintre sur une corde à noeuds dans la tour Eiffel
1889
épreuve argentique à partir d'un négatif sur plaque de verre
H. 12,0 ; L. 9,0 cm.
Don Mme Bernard Granet et ses enfants et Mlle Solange Granet, 1981
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais
/ Patrice Schmidt
Henri Rivière
(1864 -
1951)
Oeuvre non exposée en salle actuellement
Essentiellement connu pour son oeuvre gravé et dessiné, Henri Rivière a pratiqué la photographie à partir du milieu des années 1880, sans doute jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale.
Peu de temps avant l'achèvement de la tour Eiffel, il réalise une série de clichés pris directement depuis le monument. Ses images sont d'un format beaucoup plus petit que celles de Louis-Emile Durandelle, un autre photographe du chantier. De plus, si chez Durandelle la présence humaine est peu visible, Rivière s'attache, avec des vues en plongée ou en contre-plongée, à montrer les ouvriers qui évoluent parmi les structures métalliques.
Rivière travaille en instantané, non pas avec l'appareil à film souple mis sur le marché par la firme Kodak en 1888, mais en utilisant un modèle en bois à soufflet, avec châssis et plaques, néanmoins léger et facile à transporter. Ce matériel lui autorise une mise en page hardie. Devant son objectif, les ouvriers deviennent des acrobates, des ascensionnistes agiles, qui se retournent pour poser. Mais autant que les hommes qui le peuplent, c'est la beauté du monument, son architecture, les surprises spatiales et visuelles qu'elle ménage qui inspirent le photographe.
Peu de temps avant l'achèvement de la tour Eiffel, il réalise une série de clichés pris directement depuis le monument. Ses images sont d'un format beaucoup plus petit que celles de Louis-Emile Durandelle, un autre photographe du chantier. De plus, si chez Durandelle la présence humaine est peu visible, Rivière s'attache, avec des vues en plongée ou en contre-plongée, à montrer les ouvriers qui évoluent parmi les structures métalliques.
Rivière travaille en instantané, non pas avec l'appareil à film souple mis sur le marché par la firme Kodak en 1888, mais en utilisant un modèle en bois à soufflet, avec châssis et plaques, néanmoins léger et facile à transporter. Ce matériel lui autorise une mise en page hardie. Devant son objectif, les ouvriers deviennent des acrobates, des ascensionnistes agiles, qui se retournent pour poser. Mais autant que les hommes qui le peuplent, c'est la beauté du monument, son architecture, les surprises spatiales et visuelles qu'elle ménage qui inspirent le photographe.