Princesse Sabra

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Edward Burne-Jones
Princesse Sabra
1865
huile sur toile
H. 107,2 ; L. 61,5 cm.
Don Edmund Davis, 1915
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Edward Burne-Jones
Princesse Sabra
1865
huile sur toile
H. 107,2 ; L. 61,5 cm.
Don Edmund Davis, 1915
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Edward Burne-Jones
Princesse Sabra
1865
huile sur toile
H. 107,2 ; L. 61,5 cm.
Don Edmund Davis, 1915
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Edward Burne-Jones
Princesse Sabra
1865
huile sur toile
H. 107,2 ; L. 61,5 cm.
Don Edmund Davis, 1915
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Edward Burne-Jones (1833 - 1898)
Niveau médian, Salle 59

Cette oeuvre fait partie d'un ensemble décoratif commandé à Burne-Jones par l'aquarelliste Miles Birket Foster (1825-1899) et consacré à la légende de saint Georges et du dragon. L'histoire de saint Georges est très largement répandue depuis le Moyen Age : noble chrétien, officier dans l'armée romaine, Georges de Lydda sauve des griffes du dragon la princesse Sabra, condamnée à être la prochaine victime offerte en sacrifice au monstre. Le roi, père de la princesse sauvée, et ses vassaux se convertissent alors au christianisme.
Empreinte de l'idéal chevaleresque, cette légende mettant en scène celui qui deviendra le patron de l'Angleterre est un sujet de prédilection des Préraphaélites anglais. Comme beaucoup d'artistes du XIXe siècle, ils sont fascinés par le Moyen Age, qu'ils interprètent comme une époque de haute spiritualité. Peut-être faut-il voir dans cette oeuvre une apologie de la foi et des valeurs d'idéal comme remparts à la civilisation moderne et industrielle, aux menaces que représentent la machine et le mercantilisme.
Le peintre s'attache ici uniquement à la figure de la princesse Sabra. La jeune femme androgyne, toute en longueur, est représentée devant un arrière-plan de fleurs et d'arbres qui rappelle une tapisserie, conférant ainsi à l'oeuvre un caractère décoratif.